Un film d’infectés québécois, c’était inattendu. Et ça se passe donc sur Netflix avec Les affamés. Le résultat ne fait pas dans la facilité mais se perd parfois…
Tout se passe dans un petit village. Les habitants semblent pris de folie et ont clairement un aspect de zombies pour la plupart. Et ils veulent mordre, manger. Un groupe de survivant s’échappe et tente de survivre…
Et le film n’a pas vraiment de scénario au delà de ça, on va simplement assister à la fuite de ces gens face à une menace puissante. Bourré de magnifique plans et d’une trés belle photo, le film peine parfois à sortir du contemplatif au risque de, lors des scénes d’actions, passer pour une production amateur. Car c’est parfois aussi ce que l’on ressent, juste aprés avoir vu une scéne magnifique. On est donc constamment entre deux eaux et ça n’aide pas forcément à se plonger dans l’oeuvre.
Contrairement au choix, radical, de tourner le film en québécois pur jus. La france ayant tendance à se moquer de l’accent, il faudra bien reconnaître qu’on a parfois du mal à saisir les expressions de la langue mais il n’empêche que les dialogues sont peu nombreux et que, si l’on sait apprécié le symbolisme de l’oeuvre, ainsi que ses quelques accés de violence, on tombe sur un film hors norme, bien plus surprenant que prévu. Un film qu’on pourra ne pas apprécier mais qui est au moins sur de me laisser un vrai souvenir !