le 12 août 2011
Indiana et ses sueurs...
Indiana Jones est un beau salaud ! D'abord, il fait de l'archéologie comme un pilleur de tombe qui fouillerait en char d'assaut, et, en cela, diffère assez peu du méchant de l'épisode, son alter ego...
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Considéré comme l’un des films les plus rentables de tous les temps, ce long-métrage donne la parfaite définition du film d’aventure avec tous les ingrédients nécessaires pour faire de cette production l’archétype de ce genre de réalisation. Il s’agit de la cinquième production du grand Steven Spielberg qui nous a déjà épatés avec certaines de ses précédentes réalisations telles que Duel ou Les dents de la Mer. Indiana Jones n’est pas qu’un simple personnage, c’est le James Bond des films d’aventure qui sait nous embarquer dans ses tribulations avec son inséparable revolver et son mythique fouet. Un personnage dont on prend beaucoup de plaisir à l’accompagner dans sa quête de l’arche d'Alliance, un soi-disant système divin permettant de mener n’importe quelle armée à la victoire. Un système dont les nazis veulent à tout prix se l’approprier. Ce qui serait une chose inconcevable pour les États-Unis de les laisser faire. Indiana Jones part donc en quête de l’arche d'Alliance ayant comme objectif de retrouver l'arche avant les nazis.
Mais pour ce dernier, ce voyage ne va pas être de tout repos. Il va devoir affronter une série de dangers et de pièges avant d'atteindre son objectif, dont la notion du film d’aventure. Une notion déjà bien mise en évidence par une ouverture de film sensationnelle avec une séquence surprenant d'un parcours dangereux dans un temple du Pérou bourré de pièges tels que la grosse boule en pierre qui peut écrabouiller n’importe qui. Un début faisant office d’une belle présentation du célèbre aventurier, Indiana Jones, qui est devenu un personnage mythique du cinéma. Réputé pour son rôle d’Han Solo dans Star Wars, Harrison Ford campe un rôle qui lui sied à merveille. Il a du charme, de la virilité et de l’humour à vendre. Et cet acteur le fait très bien sans être limité par quoi que ce soit et porte très bien sa tenue d’aventurier avec sa veste en cuir usée et son beau chapeau lui donnant une allure de gangster. Il est amusant de voir comme Indiana se dépatouille avec certains des personnages du film comme Marion, son ancienne conquête au caractère bien trempé, ou René Belloq, un archéologue compétent et un increvable concurrent pour notre aventurier préféré. Des protagonistes très bien interprétés par un casting de qualité.
Avec une brillante mise en scène et un montage très professionnel, Steven Spielberg nous fout une belle claque visuelle avec cette production très enrichie en situations à la fois périlleuses, délicates et mémorables à jamais telles que le sol remplit de serpents ou l'haletant course-poursuite de camions dans le désert. En plus d’avoir tourné des scènes d’action remarquables, il les a intensifiés avec quelques éléments ou détails pour nous encore nous faire plus agripper à ce film. On peut par exemple assister à une rude bagarre près d’un avion avec les moteurs en marche ou carrément à un duel entre notre héros et un individu manipulant en toute fierté son sabre pour intimider ce dernier. Et il faut surtout voir comme Indiana en finit avec lui. Rapide, efficace et inoubliable, on ne pouvait pas faire mieux. Que des éléments pratiquement validés à coup sûr pour nous pleinement satisfaire de cette réalisation remarquablement soignée avec des décors fabuleux des temples ou autres sites historiques. Sans oublier de dire que la bande originale de John Williams est sublime à entendre. C’est un film presque sans faute. Une production qui honore le genre aventure. Un modèle cinématographique exemplaire. 9/10
Indiana Jones... Je savais qu’un de ces quatre matins tu passerais ma porte. Je n’avais pas le moindre doute, c’était écrit, fatal, inévitable. Et quel bon vent t’amène au Népal, le hasard ?
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Créée
le 22 sept. 2017
Critique lue 528 fois
le 12 août 2011
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