Anarchy in the U.K. !
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le 14 mars 2019
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Adapté de l’œuvre de Ronald Searle, dessinateur anglais devenu célèbre, entre autres, pour sa satire du pensionnat de jeunes filles où il fait bon fumer dans la salle des profs, distiller du gin en cours de physique, échapper à la police, bref s’adonner à tout ce qui d’ordinaire est prohibé dans un tel lieu, le film The Belles of St. Trinian’s en constitue le premier volet cinématographique et, à ce titre, met en place sa galerie de personnages. Il choisit intelligemment une fille étrangère et nouvelle pour dévoiler le fonctionnement de l’école, espace ludique où les pensionnaires jettent des pots de peinture au personnel administratif, et où les professeurs cherchent à dérober l’argent de poche de leurs pupilles. Une malice règne en maître et diffuse une gaieté générale sans jamais tirer la corde sensible ou recourir à ces facilités d’écriture qui ternissent nos comédies récentes. D’ailleurs, l’idée d’un espace clos comme territoire comique influencera Home Alone (Chris Columbus), tout comme celle d’un voyage en train pour gagner l’école inspirera Harry Potter (les romans de J.K. Rowling puis la première adaptation de…Chris Columbus encore !).
Sont croqués ici des protagonistes hauts en couleur, notamment la directrice interprétée par Alastair Sim – l’acteur joue un autre rôle dans le long métrage ; les situations s’enchaînent suivant un rythme soutenu, portées par une mise en scène soignée et des dialogues bien écrits. Ce qui surprend de prime abord est l’humour décapant au sein d’une production que nous aurions pu envisager plus rigide et puritaine, quoiqu’il reste toujours à la portée des familles (public ici ciblé). Le film mérite donc d’être découvert pour la qualité de son interprétation et de son rouage comique comme le sera, trente ans plus tard et de l’autre côté de la Manche, son digne héritier Les Sous-Doués passent le bac (Claude Zidi, 1983).
Créée
le 12 janv. 2023
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