La chasse aux trésors (des anneaux trouvés dans un parc par une vieille dame qu'elle demande, après sa mort, dans son testament, qu'on les ramène à leurs propriétaires) aurait pu amener un peu de variété à ce téléfilm de Noël comme Hallmark en produit à la chaîne chaque année. Des téléfilms ultra-calibrés, tournés en Europe Centrale en plein été, en quinze jours pour deux millions de dollars et qui abreuvent nos chaînes de télévision en France (en particulier M6 et TF1 et quelques chaînes du câble aussi) dès la mi-octobre. C'est pas cher. Ça permet de remplir les grilles de programme. Et ça fait de l'audience.
Sauf que c'est chiant comme la pluie, que c'est toujours la même chose, que les personnages sont clichés comme ce n'est pas permis (retraités plein de vie, gamines espiègles, trentenaires semi-dépressifs, patrons véreux) et qu'il faut qu'à chaque fois ils attendent une heure quinze et une bonne engueulade pour s'avouer leur amour alors que le téléspectateur s'en est rendu compte au bout de trente secondes. Et que le message délivré est toujours le même : la ville, c'est pas bien, c'est mieux de retourner vivre à la campagne quand on était petit et de faire ce qu'on a envie de faire : une activité artistique (de la peinture ici) ou ouvrir sa librairie ou sa boutique de noël.