Le début fait craindre le pire, puisqu'on semble assister à une suite de gags lourds et recyclés. Ensuite le film trouve un certain rythme avec la mise en place du vaudeville. A ce propos il faut rappeler que quand Charlie Chaplin ou Buster Keaton sont passés au long métrage ils ont compris que pour ce faire, il ne suffisait pas d'enfiler les gags mais de construire leurs films autrement (et avec quel talent !). Apparemment Hal Roach, le producteur de Laurel et Hardy ne l'a pas compris, d'où cette impression mitigée. Certes on ne s'ennuie pas, Laurel et Hardy font le taf mais n'innovent en rien . Sinon ces dames sont charmantes et cerise sur le gâteau on a droit à une jolie dance honolulienne avec des jeunes femmes fort peu vêtues, au moins ça occupe les yeux !