Ce Biopic n'est pas un biopic
Oliver Stone, fan absolu des Doors dans sa jeunesse, se lance dans le biopic de Jim Morrison.
On sent le Fan de Jim Morrison derrière la caméra. La Bande Son est géniale (pas compliqué me direz vous....) et bien utilisée dans le film, les acteurs et la mise en scène font un réel effort pour faire "transpirer de la pellicule" l'ambiance de cette époque et l'énergie de l'univers chamanico-poétique du leader des Doors
Le problème est que Oliver Stone s'appesantit exclusivement sur le côté sombre et auto destructeur du Lézard Roi, fantasme son univers et ne cherche pas à coller à la réalité. Du coup beaucoup crient à l'insulte quant à la mémoire de Jim Morrison. Ils ont raison. Il suffit de le lire ou de regarder ses interviews de l'époque pour se rendre compte de la profonde ironie qu'il avait, de la moquerie de lui même. Il ne se prenait pas au sérieux. Le film nous laisse croire que si.
Pour apprécier ce film, il faut oublier ce que l'on sait ou ce que l'on croit savoir des Doors pour se plonger dans l'univers d'un Fan des Doors, donc une interprétation.
Et dans ce cas, ça passe très bien.