J'ai retrouvé dans Les Fous du stade exactement ce que je m'étais attendu à trouver : des gags qu'on jugerait navrant s'ils étaient joués par des gosses. Alors, imaginez par des trentenaires. Claude Zidi, Philippe Clair, même combat. Même si le mérite en revient aussi grandement aux Charlots eux-mêmes bons musiciens mais piètres acteurs. Sans doute mêmes les pires acteurs comiques que j'ai pu voir.
Alors que c'est déjà compliqué de les imaginer en sportif de haut niveau vu qu'ils sont tous maigres comme des clous (ils n'étaient pas plus crédibles en militaires dans Les Bidasses en folie, cela dit), on va assister pendant une heure trente à une tentative de ridiculiser le sport où on voit Les Charlots enchaîner les épreuves ressemblant vite fait aux Jeux Olympiques.
Un pur nanar d'autant qu'il n'y a pas vraiment de stade (pour le terme "fous", c'était leur surnom dans de nombreux pays) car tout se passe en pleine campagne et se contentant de n'être qu'une suite de sketchs crétins avec des gags sortis tout droit d'un dessin animé dont aucun ne fonctionne véritablement à part le "tout droit, toujours tout droit" et où on les voit effectivement aller tout droit (dans le mur ?).