Décalé, subtil, attachant... "Les grandes ondes" est une petite production franco-suisse très originale, plutôt drôle et bien interprétée.
Alors pourquoi ma note ne décolle-t-elle pas? A cause d'un certain manque d'ambition, en particulier au niveau du scénario, quand même très minimaliste.
De même, les personnages de ce road movie sur le sol portugais n'apparaissent guère approfondis, à peine définis par deux-trois traits de caractère.
Dommage car les comédiens se révèlent convaincants, à commencer par Michel Vuillermoz, vieille gloire du journalisme sur le déclin, et Valérie Donzelli, féministe aux dents longues et au charme atypique.
Au final, cette deuxième étape dans la tétralogie "cardinale" de Lionel Baier (d'où le sous-titre "à l'ouest") reste une œuvre singulière qui mérite le coup d'œil, en particulier par les amateurs d'humour burlesque et d'autodérision - son humour et son ton décalé n'étant pas sans évoquer parfois "OSS 117"...