Un intellectuel, assis va moins loin qu'un con qui marche (Papa) Un film de vieux...

"Un intellectuel, assis va moins loin qu'un con qui marche (Michel Audiard)". (Le père de Jacques)

.

C'est la pellicule qui fait déborder la bobine !

Olympiades ? Un titre ronflant mais laissez tomber : cette pantalonnade ridicule aurait pu se dérouler n'importe où...Le tournage a eu lieu essentiellement dans le sinistre quartier parisien, à l'est, et dans le treizième arrondissement de Paris..

Cette bouse est tirée du nom d'un quartier de Paris (où je n'aimerais pas être entassé) et constitue une adaptation de la bande dessinée (que je n'ai pas vue) "Les Intrus" réinterprétée par Jacques Audiard (1952/---) Céline Sciamma et Léa Mysius : se mettre à trois pour pondre une aventure débile de vrais-faux ménages de colocataires, ce n'est pas glorieux comme résultat.

Le scénario est d'une telle banalité, complexité qu'on se demande si Audiard fils n'a pas voulu nous exhumer et ressusciter le style ancien "nouvelle vague" (devenue étale) dont faisait partie entre autres, le délirant cleptomane Godard...

Les parties de jambes en l'air et amours bestiales exceptés, c'est aussi morne et plat que les plaines de Waterloo. En tout cas, pas du grand art mais du vulgaire : les images d'accouplements qu'on ingurgite au cours de la projection n'ont jamais inspiré ni peintres, ni sculpteurs...

Affligeant : dès le début de l'exhibition,, pour mieux vous plonger dans une ambiance érotique, Audiard commence par nous exhiber la fille à poils d'un triangle amoureux... Pas vilain : la nudité n'est pas choquante mais qu'est -ce que ça ajoute à l'histoire ?

Rétro maestro :

Émilie, standardiste dans la dèche, vit dans l'appartement de sa grand-mère placée en EHPAD pour cause d'Alzheimer , et est à la recherche d'une colocataire... avant d'opter finalement pour un mec du nom de Camille qui prend les nanas pour des kleenex...

Vous l'auriez deviné : ils copuleront pour satisfaire leurs démangeaisons reproductrices innés à caractère hygiénique, mais par convention, non amoureuses...

La bailleresse (et non bailleuse) est aussi attirée par Nora qui elle, croise le chemin d'Amber... Ben tiens...

Trois filles, un mec, et comme si ça ne suffisait pas : pour ajouter un peu de sel, Audiard junior a fait fort en épiçant son menu insipide d'un mélange d'hétérosexualité et d'homosexualité...

Fort heureusement, une femme ayant ressenti les délices et volupté de l'unisson sexuel ressentent une espèce de besoin à s'approprier son prédateur ! Le contraire du syndrome de Stockholm...

Mais ici, et contrairement à la morale de toutes les histoires d'amour, ici ils ne se marièrent pas, ne vécurent pas heureux ensemble et n'eurent pas d'enfants... Encore que...

On comprendra donc mieux les causes de la baisse généralisée des naissances si on écoute Audiard....

Cette mauvaise farce me rappelle ces anciens acteurs du "Café de la gare" dont Henri Guibet se souvient avoir suggéré que pour tenir la troupe au courant des copulations multiples et vagabondes auxquelles se laissaient aller les comédiens, il avait demandé qu'on inscrive au tableau noir des informations "qui couche avec qui", afin de ne pas commettre de désolants impairs... (Authentique)

Ce qui ici eut été utile, voire même réglementaire si on se rappelle que le tournage de ce navet a été mené en pleine pandémie de covid...

Le noir et blanc choisi pour imager ces étranges animalités sexuelles aurait-il été dû aux économies ?

Audiard Jr argumente une référence aux photographies d'Anders Petersen : plus intello, tu meurs... Quand on pense à la simplicité bonhomme et ma gouaille légendaire du papa Michel !

En tout cas, presque que des inconnus au casting !

Pour leur donner une chance ?

Par pingrerie ?

Lucie Zhang d'emblée ne nous cache rien d'elle-même (un régal : elle est belle) , mais ne parlons pas de sa diction, à des années lumière d'un Lucchini : son accent fait qu'on ne comprend rien de ses textes, et qu'il faut presque les deviner... un peu genre Karembeu dont la tentative de reconversion dans la comédie avorta dans l'indifférence générale...

Zhang est ici une femme-objet : une poupée Shein avant l'heure ! De quoi révolter le MLF...

Quant à Noémie Merlant, bien que plus mature elle, devant une caméra,, elle a de longue date mis en veilleuse sa pudeur au profit de sa notoriété sulfureuse, comme Bardot jadis...

Bref, ces parties de jambes en l'air ne sont jamais que des joggings intermittents "pénisso-vaginaux" et n'ont rien à voir, mais alors rien du tout, avec l'amour qui, lui, sous-entend un unisson mental, un don de soi à l'être aimé et réciproquement...

Dans cette purge cinématographique, on baise mais l'amour on ignore, on méprise, on ne veut même pas, alors qu'on poursuit des études, apprendre ce que c'est !

"Et la tendresse bordel" stigmatisait le réalisateur-scénariste : Patrick Schulmann ?

J'ai franchement autant abhorré que "De rouille et d'os" (du même géniteur qui de 1994 à 2024 aura commis dix films)...²

Je n'ai pas vu le dernier (der des der ?) en date : "Emila Perez"... Un film millionnaire en entrées lui...

Évidemment, et ce serait plutôt rassurant pour la santé sexuelle des français, cette bouse n'aura ameuté que 194 786 spectateurs, et encore on ne sait pas si ça leur a plu ? A quelques nostalgiques du "X" peut-être ?

Une lamentable rentabilité mondiale de 2 % malgré les économies de bouts de chandelle relatées...

Les mauvaises langues qui prétendent que des femmes sont frigides sont de mauvaises langues.... ²

.

France 4 le 18.05.2024-19.11.2025-

Créée

le 26 mai 2024

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il y a 2 jours

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