♫ ♪ Lala la schtroumpf lala, viens schtroumpfer en coeur. Lala la schtroumpf lala, ça t'portera bonh

Il y aurait eu de quoi crier au scandale de voir les américains s'approprier l'oeuvre (créée en 1958) de Pierre Culliford (plus connu sous le pseudonyme de Peyo) afin d'en réaliser un long-métrage de cinéma alternant entre prises de vues réelles et animation dans la veine de Garfield (2004/2006) ou de Alvin et les Chipmunks (2007/2009/2011). Sachant que nous leur devons, par le biais de Hanna-Barbera, une série télévisée en dessin animé de 9 saisons dans les années 80, il y avait fort à parier qu'ils resteraient fidèle à l'oeuvre d'origine (bien que l'histoire se situe cette fois-ci en plein New York, plus précisément à Manhattan). Finalement, il faut l'avouer, bien que le film reste extrêmement guimauve et enfantin, il parvient sans le moindre mal à captiver n'importe quel enfant en bas âge (ou adulte ayant garder son âme d'enfant). Raja Gosnell est un habitué des films en "live-action" (entendez par là, des films réalisés en prises de vues réelles alternant avec de l'animation), puisqu'on lui doit (quelques hécatombes cinématographiques) Scooby-Doo (2002) & Scooby-Doo 2 : Les Monstres se déchaînent (2004). Avec Les Schtroumpfs (2011), il faut reconnaître qu'ils n'ont pas lésinés au niveau des SFX, de la reconstitution des Schtroumpfs en passant par les nombreuses incrustations, les effets sont saisissant, on regrettera simplement un scénario bien trop conventionnel et d'une naïveté si affligeante, ajoutez à cela l'horripilante chanson des Schtroumpfs ("Lala la schtroumpf lala, viens schtroumpfer en coeur. Lala la schtroumpf lala, ça t'portera bonheur") qui a le don de nous agacer au plus haut point (puisqu'ils la chantent à maintes reprises). Dans l'ensemble, si on s'attendait au pire de la part de cette adaptation, il faut bien reconnaître que finalement, ce n'est peut être pas aussi pire que ce que nous nous attendions (on se surprendra à rire des gaffes d'Azraël, le chat roux de Gargamel), un film a réserver exclusivement aux enfants et aux fans de la première heure.

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RENGER

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