Sponge Bob
Bob L'éponge - triste Bob à l'irrévocable sort funeste - Jesus Christ, son fils, le soldat vert et quelques amis braquent une bijouterie. Que veux-tu, la crise règne en Espagne, il faut bien manger...
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le 26 mai 2014
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Pas un film ne m'avait enthousiasmé comme cela depuis bien longtemps, je me suis senti une âme d'enfant comme lorsque je voyais la famille Adams pour la première fois et je pèse mes mots. De prime abord déjà, cela faisait bien trop longtemps que les sorcières ressemblaient plus à un trio de jolies filles dans une maison au prix absolument inaccessible pour elles dans un quartier chic d'une ville américaine, avec ce film on en revient aux origines. Enfin des sorcières horribles, hideuses, mauvaises, presque terrifiantes. Et pourtant c'est une comédie.
Toi qui me lit, imagine-toi donc donc un voleur grimé en Jésus et son acolyte en militaire façon statues vivantes qui débarquent dans un magasin de rachat d'or arme au poing, jusque-là on pourrait croire à un banal film de ganster coloré, mais lorsque l'on comprend que le Jésus a amené son fiston parce qu'il est divorcé et que deux autres alliés déguisés en Bob L'éponge et son ami Patrick font le guet au dehors, on comprend vite que ça va être dans une gigantesque poilade. Et c'est exactement ce que nous propose le film : un délire constant d'une heure et demie servi par deux voleurs, un gamin et un chauffeur de taxi entourés par une foule de personnages tous plus improbables les uns que les autres.
Je ne pourrais pas citer tous les personnages sans tout dévoiler mais il y a la mère, qui connait bien son gars et qui devient complètement folle en voyant son idiot d'ex-mari embarquer leur fils dans un braquage et qui va se lancer à leur poursuite suivie de prêt, et même de très prêt par deux flics pas bien fins pour deux sous.
Ensuite il y a les sorcières, maléfiques, cyniques, aigries, et pourtant terriblement libératrices, et terriblement drôles tant leur comédie est pleine de fantaisie dans leur univers graphique et tordu. Il y a du sang des crapauds, des monstres, des balais, oui ! un monde avec des sorcières partout ! partout ! partout ! Quel univers ! quel spectacle !
Le pire dans tout ça c'est que j'aurais du mal à fait une critique complète sans tout gâcher alors je m'arrête là mais je n'ai pas donné le centième de tout le film tant celui-ci déborde de tout ce qui fait une grande comédie délirante. Des premières aux dernières minutes j'ai été saisi comme un poulet à la broche arrosé par des références culturelles constantes, une esthétique originale, et un humour décapant.
L'originalité et le risque ça paye, et les sorcières de Zugarramurdi c'est que du bon. Alors maintenant tu me fais confiance, tu vas voir le film, et on en reparle après, ok ?
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Créée
le 19 janv. 2014
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