La vie qui passe

Un cimetière dans Paris, Madeleine (Annie Cordy), ses trois fils, sa belle-fille et son petit-fils enterre son mari. Seule chez elle elle rumine jusqu'a ce qu'elle fasse une chute. Hospitalisée son fils Michel (Michel Blanc) décide de la placer en maison de retraite pour être sûr qu'il ne lui arrive rien. Mais Madeleine s'ennuie. Alors un jour elle part sans prévenir personne. Son fils et son petit-fils Romain (Mathieu Spinosi) la cherche partout sans succès. Finalement ils retrouve sa trace quand Romain reçoit une carte qu'elle a posté de la gare St Lazare. Il comprend alors qu'elle est partie à Etretat, là où elle est née et à passée son enfance jusqu'au moment de l'exode. Dépassé Michel qui vit mal sa toute fraîche retraite laisse Romain partir à Etretat et retrouver sa grand-mère. Ensemblent ils arpentent la ville et Romain s'arrange même pour qu'elle passe une journée dans l'école de son enfance. Romain passe la journée avec elle au milieu des enfants et aux côtés de Louise (Flore Bonaventura) leur jeune insitutrice dont il tombe amoureux. Mais le soir lorsqu'ils rentrent à l'hôtel Madeleine fatiguée fait un malaise. Emmenée à l'hôpital elle meure, heureuse d'être revenue dans sa ville.

Un joli film sur les souvenirs, sur la difficulté à l'affronter et qui nous dit que si c'est triste il faut rester positif et profiter de ce que la vie nous offre.

Un joli thème parfaitement filmé par Jean-Paul Rouve et parfaitement interprêté par ses acteurs, criants de vérités. D'ailleurs par certains aspects de son jeu Michel Blanc m'a fait penser à mon père, lorsque lui même s'est retrouvé à la retraite et que ma grand-mère à également du être placée. J'ai également apprécié la prestation de William Lebghil qui m'a fait fortement pensé à un copain que j'avais au lycée. J'ai aussi noté une phrase du personage de Jean-Paul Rouve qui m'a fait beaucoup rire

"Le rosé c'est pas de l'alcool".

Un film que je conseille.