Je préfère aller m'pendre du mât

Le premier volet des Trois Mousquetaires avait plutôt été une bonne surprise, un film d’aventure respectable, plutôt de bonne tenue, et assez rare dans le paysage du cinéma français pour ne pas être boudé. Mais en regardant cette suite, j’ai remis en question tous mes souvenirs.

Les dialogues étaient-ils aussi miteux? Avait-on vraiment l’impression de voir des gamins s’échanger des quolibets puérils à la cour de récré? Les relations entre les personnages masculins et féminins ne se résumaient-elles qu'à de la séduction issues de lignes de dialogues dans un porno? Les scènes étaient-elles constamment liées par des travellings de cavalcades insipides? Le casting prestigieux ne servait-il qu’à flatter l’ego des interprètes qui se vautrent dans une parodie d’eux-mêmes? Les ressorts narratifs étaient-ils aussi éculés que ceux d’une vengeance contre une femme que l’on croyait disparue mais en fait non, mais finalement si, mais peut-être que pas parce qu’on a de nouveau pas vu le cadavre? La photographie était-elle aussi fardée de filtres Instagram sans âme? La poitrine d’Eva Green était-elle un personnage à part entière?

Tant de questions qui resteront sans réponse. Je suis venu, j’ai vu, j’ai rigolé et j’ai oublié. Vivement Le Comte de Monte-Cristo des mêmes équipes de production…