Paradoxalement, plus le film avance, moins il est libre, souhaitant au départ déconstruire les normes des relations hétéro lambda avant de terminer sur une situation qui s'y plie parfaitement. On a donc le sentiment d'avoir un scénario prétexte pour offrir le plus de merdier possible, et ça fonctionne en partie, on passe du très drôle à l'agaçant, voire à l'ennuyeux. Si le casting tient bien la barre, c'est surtout Dakota Johnson qui crève l'écran. Avec sa mélancolie rentrée et son sérieux assumé, elle donne à cette comédie presque indigeste le soupçon d'amertume dont elle avait besoin.