Little Odessa
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À l’ombre du rêve américain
Un drame mafieux venu de l’Est mais exilé au pays du McDo. Ça a du grain, ça sent la sueur, les armes froides et les silences qui pèsent lourd. Visuellement c’est très beau. La direction photo te plante dans des rues grises où la lumière n’offre jamais de vraie sortie. Les compositions sont soignées, les dialogues secs et efficaces. On ne brode pas, on frappe.
Le film tient debout sans chichis. Il y a une vraie mélancolie qui flotte, une violence qui ne cherche pas à faire du style et un parfum d’URSS coincé entre deux enseignes lumineuses américaines. On ressent le déracinement. On ressent la déchirure.
Soyons honnêtes. J’aurais sans doute pris encore plus mon pied dans une salle obscure des années 90 que sur mon canapé un dimanche soir. Mais ça reste un solide morceau de cinéma, à voir pour ce qu’il raconte et comment il le raconte.
À découvrir .
6
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le 30 nov. 2025
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