Eche j’rentre chez les gens sans être invité, bat les couilles.
Eche j’aime accrocher des balles de golf à une ficelle autour d’un arbre en pleine ville, ça c’est mon kiff dans la vie t’sais.
Eche viens on se fait des selfies chez des inconnus, comme j’suis influenceur…
Eche on fait comme dans Blanche-Neige, on s’parle jamais pour que notre amour dure toujours t’sais.
Eche viens on se pécho au-dessus de l’épaule de ton mari pour le pranker mdr.
Bon en vrai, le film rentre dans la vie des gens sans prévenir, et y reste. Le film t’accroche à son style en allant et revenant sur ses symboliques, tandis que l’image raconte la victoire de l’Art du Sentiment Silencieux sur l’Art du Langage Conventionnel. Le film prend des instantanés dans l’inconnu, et c’est pourquoi, lorsqu’il revient dans le connu en deuxième partie, on est davantage influencé par une première partie en apesanteur (ta gueule Calogero). Le film fonctionne comme de la neige blanche éternelle, une trace dont on ne parle jamais pour que sa majestuosité demeure : il est des films qu’il ne faut pas dénaturer par l’analyse profonde, juste le ressentir, et c’est une des raisons pour laquelle le baiser au-dessus de l’épaule du mari est sans conteste l’un des plus beaux baisers de l’histoire du cinéma.
A voir, mes petites cousines.