Tendre… mais pas trop

Le film plonge le spectateur dans le quotidien de Clémence, une femme dont la liberté amoureuse se heurte aux normes et aux préjugés, en devant faire face à la bataille pour la garde de son enfant. On suit cette lutte, mais elle est atténuée par un mélange de chaud et de froid qui finit par nuire au film. On y voit Clémence enchaîner des relations avec d’autres femmes, mais le film, en manquant de fil émotionnel, ne nous permet jamais de comprendre ce que ces expériences signifient pour elle. On reste donc à distance, avec une représentation assez superficielle. Résultat : une structure inégale, où l’on peine à la fois à complètement s’immerger dans la détresse de Clémence et à percevoir la profondeur de ses désirs.