(Ou quand l’humanité d’Etienne Davodeau rencontre l’humanité de Sólveig Anspach.)

J’avais trouvé parfois un peu too much le côté "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" de "Queen of Montreuil", même si le résultat avait emporté le tout. C’était un film qui fait vraiment du bien par où il passe. Ici, c’est un peu pareil, mais à un degré moindre. Moins de folie, moins d’amusement. Peut-être est-ce dû à la BD de Davodeau, mais je n’en sais rien, je ne l’ai pas lue. J’adore en général le travail d’Etienne Davodeau, même si cela fait quelques temps que j’ai un peu décroché. Je ne sais pas pourquoi.

Toujours est-il que, même si le film n’a rien d’exceptionnel, cette histoire se laisse bien regarder, avec ses personnages un peu cabossés, toujours touchants, incarnés par des acteurs bien choisis, de Karin Viard à Claude Gensac (que je n’avais pas revue depuis ses rôles en magnifique et éternelle compagne de Louis de Funès, ce qui m’a beaucoup ému), de Bouli Lanners et les deux hilarants bras cassés qui lui servent de frères à Nina Meurisse et Solène Rigot, deux actrices qui tiraient déjà leur épingle du jeu de deux films très moyens, voire assez mauvais, vus l'année précédente : "Au bout du compte" pour la première, "Renoir" pour la seconde. Je suis content que Sólveig Anspach les ai repérées, elle aussi...

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le 23 févr. 2015

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CharlieBrown

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