Centré sur une communauté mennoniste mexicaine parlant encore le bas allemand, Stellet Licht se situe déjà presque littéralement en-dehors du monde connu. Il ne restait qu'à le retirer du temps.
C'est chose faite à chaque image : jaillie de l'obscurité, l'histoire retournera à l'obscurité, éphémère fable d'énigmes humaines. Enrobant ses dilemmes d'une esthétique sans failles, le film semble vierge de l'Homme tel qu'on le connaît. C'est un genre d'œuvres devenu difficile à produire dans une société où le cinéma lui-même laisse cette empreinte en voulant découvrir ce qui reste inconnu. Universel, il enveloppe une histoire grave et humaine des filaments légers d'un monde calme.