On a tous connu ce moment de chiantitude extrême, on est couché sur le canap', on ne sait vraiment pas quoi regarder parce que le programme de l'après-midi est nul.
Et là on zappe sur LA pépite de la semaine, peut-être même du mois.


Intrigué par un noir et blanc auquel je n'étais plus habitué, un film sorti pendant la guerre, et des acteurs que - je ne m'en cache pas- je ne connais pas du tout.
Deux trois gags qui s'enchaînent, un fou rire et un souvenir qui revient : celui des sitcoms de mon enfance au début des 90's. Je bloque totalement !


Cette petite merveille d'1h30 nous raconte les aventures de deux soeurs vivant dans l'Ohio et qui partent à New-York pour trouver un job, l'une a les pieds sur terre et vient pour une carrière de journaliste et la seconde est délurée et souhaite devenir actrice.

Le contraste des deux personnages est le ciment de cette histoire assez simple (les soeurs sont à la fois alliées dans la vie et adversaires dans le lit) qui enchaîne les gags en s'appuyant sur le talent comique monstrueux de la future journaliste, jouée par Rosalind Russell (la première Fran Drescher de l'histoire, si si je vous assure !).
A chaque vanne on attend les rires lointains du public d'une sitcom moderne, tant le ridicule révèle nos deux protagonistes.


Les situations étant parfois exagérées, le récit verse quelques fois dans la comédie musicale Broadwaysienne, mais c'est au service de la mise en scène de l'époque, afin de créer du mouvement et un esthétisme particulier à l'image.


Pour les amoureux des chiffres, je n'accorde pas la note maximale au film car certaines scènes sont répétitives dans leur écriture et peuvent lasser le spectateur un peu pressé.


Je répète à qui veut bien l'entendre que les comédies actuelles (françaises ou américaines) me lassent au plus haut point avec leur humour moderne sale et puéril, cette oeuvre ne fera que renforcer mon enthousiasme.


Je la conseille au plus haut point pour les amateurs d'anciennes sitcom (et de films juste...drôles), vous serez étonnés par tant de modernité tant dans l'écriture que dans la réalisation.

Bad_Valoche
9
Écrit par

Créée

le 12 juil. 2017

Critique lue 306 fois

Bad_Valoche

Écrit par

Critique lue 306 fois

Du même critique

Dunkerque
Bad_Valoche
10

Vamos a la playa

Le contexte définit lui-même le genre du film : nous sommes en 1940, les alliés sont repoussés jusqu'à la côte de la Manche par l'armée allemande, et se retrouvent pressés comme des fruits mûrs à...

le 19 juil. 2017

5 j'aime

1

Ready Player One
Bad_Valoche
9

La pop-culture a trouvé son Avengers

Des années. Oui cela fait des années que j'attendais ce moment. L'instant magique où l'on sort de la salle et qu'on se dit que son réal préféré a sorti une pépite de sa pellicule (le mec objectif...

le 29 mars 2018

1 j'aime

Deadpool
Bad_Valoche
2

Latex sanglant

Un an s’est écoulé… J’ai enfin eu l’occasion de voir ce film dont tout le monde me parlait, on m’a rabâché que c’était « top », que c’était « trop drôle », j’ai même failli devenir SM à force de...

le 23 mars 2017

1 j'aime