Irène, jeune fille passionnée de swing, s'ennuie à Angoulême. Une nuit, elle suit un groupe de musiciens dans un train pour Paris. Les spectateurs français de juin 1942, sevrés de comédies musicales américaines, ont dû trouver charmante cette œuvrette sans autre prétention que de distraire et éventuellement de faire taper du pied. L'intrigue n'a strictement aucun intérêt et les différents morceaux et numéros sont plutôt médiocres, mais il y a de l'énergie et une sincère volonté de ne pas se prendre au sérieux. La bonne nouvelle, c'est que l'insupportable Elvire Popesco n'a qu'un rôle minuscule ; la mauvaise, c'est que le grand Saturnin Fabre ne fait que passer. Quant à l'héroïne de cette histoire sucrée, Irène de Trébert, il est heureux qu'elle n'ait pas persisté dans le cinéma. Le réalisateur, Richard Pottier, a vécu les années les plus prolifiques de sa carrière en 1942 et 1943 avec pas moins de 6 films à son actif. Parmi lesquels on retiendra plutôt Picpus et La ferme aux loups que Mademoiselle Swing.

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le 8 janv. 2021

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