La guerre des seniors

Le foyer où cohabitaient des retraités et des enfants orphelins doit fermer pour raisons sanitaires ; en attendant, ils sont invités à passer l'été dans un autre centre, situé en Côte d'Azur, mais l'entente entre les nouveaux et anciens pensionnaires ne va pas être facile.

Le premier film était une bonne (petite) surprise, loin de jouer sur les clichés des retraités en Ehpad pour en faire quelque chose d'attachant, mais aussi sur ces acteurs et actrices qui entrent dans leur dernier âge. Deux ans plus tard, et un succès qui va avec, une suite est tournée, avec cette fois Claude Zidi Jr derrière la caméra, et sans la présence de Mylène Demongeot ainsi que Marianne Garcia, décédées entretemps (le film leur est dédié). Avec davantage de moyens, de scènes en extérieur et l'arrivée de nouveaux personnages comme Michel Jonasz, Enrico Macias, Chantal Ladesou, Amanda Lear ou encore Jean Reno, qui joue un personnage énigmatique, qui ne parle que par des références à des anciens rôles emblématiques de l'acteur.

Bien que cela fasse plaisir de voir tous ces acteurs et actrices s'amuser, à l'image d'une scène où ils se bataillent à coup de pistolets Nerf©, il ne se passe pas grand-chose de palpitant, et où tout semble téléphoné, à l'image des méchants joués par Anne Marivin et Stéphane Debac. Quant à Kev Adams, qui a retrouvé sa coupe de cheveux naturelle, il va draguer une aide-soignante jouée par Louna Espinosa, se remémorer au bon souvenir de Gégé (dont le personnage était décédé dans le premier film), et rien de bien fou. A l'image de la mise en scène et l'absence de gags. Cela dit, il n'y a rien de honteux là-dedans, mais pas de quoi pavoiser non plus ; mais la toute fin nous laisse augurer d'un univers plus étendu, pourquoi pas une série ?