Mamadigliani. Un beau film sur une aidante particulière... et surtout sur l'adoption...

Juste 3 remarques comme les 3 croix d'un calvaire: '3-infos-3-croix, 3-infos-en-croix...'

"Avec l'amour maternel, la vie vous fait, à l'aube, une promesse qu'elle ne tient jamais. Chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son coeur, ce ne sont plus que des condoléances"... (citation de Romain Gary qui est plutôt mise en image dans ce film surprenant)

• Les enfants et leur jeu m'ont plus effrayé que la pseudo créature, dont les proches se demanderont si elle est réelle ou pas. Puis ils l'acceptent qu'une fois qu'ils la vivent dans leur chair, comme Saint Thomas dans la Bible qui met son doigt dans la plaie pour enfin croire. C'est quand même beau que ces enfants ne voient pas la laideur, ne jugent pas , ne sont pas infectés des critères moraux, esthétiques et sociaux que la société leur re-apprendra vite. (En gros, ces deux soeurs sont amenées à croire et comprendre que l'esprit frappeur d'une échappée d'asile matricide, c'est pas bien; mais le monde et les réseaux sociaux par exemple laxistes avec la pédophilie, c'est mieux). Monde où Jessica Chastain joue un beau personnage qui apprend à aimer l'idée d'être une mère, qui lui était tant étrangère...elle se croyait une égoïste artiste intermittente punk et rock.

• Je trouve que cette version de sorte de Dame Blanche a la tête d'une femme de tableau de Modigliani (surtout le "portrait d'une Jeanne Hebuterne")...mais qui aussi imiterait un peu Meryl Streep ou/et Greta Thunberg...
• Ces enfants sauvages à la François Truffaut...m'ont fait penser à ceux assez assassins qui ignorent qu'ils sont humains dans 'Les Monstres' de Maud Mayeras.