Plus de pièges, moins de surprises (un divertissement assuré)

​"Noël sans Kevin McCallister est-il vraiment Noël ? Telle est la question que pose le film culte Maman, j'ai encore raté l'avion ! (Home Alone 2: Lost in New York, 1992). Sous la direction de Chris Columbus, cette suite audacieuse s'affranchit du cadre familial et résidentiel de Chicago pour transporter son jeune héros, non sans mal, dans l'immensité grouillante et scintillante de New York. Si le premier opus avait établi une formule désormais légendaire celle de l'enfant stratège face à deux cambrioleurs pathétiques, cette suite choisit de la réitérer à une échelle supérieure.

Points Positifs

​Un Déménagement Réussi :

• Le film réussit son pari de transposer la formule à New York. Les décors et l'ambiance de la ville pendant les fêtes de fin d'année apportent un souffle nouveau, plus grand et plus "luxueux" (le Plaza Hotel, Duncan's Toy Chest).

​Formule Gagnante Réitérée :

On retrouve les ingrédients qui ont fait le succès du premier opus : le jeune Kevin (Macaulay Culkin) est toujours aussi astucieux et ses pièges sont, si possible, encore plus loufoques et spectaculaires.

​Les Casseurs Floqueurs :

• Le duo Joe Pesci (Harry) et Daniel Stern (Marv) est toujours aussi hilarant

​La Musique :

• La partition magistrale de John Williams enveloppe le film d'une ambiance de Noël incontournable.

​Points Négatifs

• ​Manque d'Originalité : C'est le principal reproche. Le scénario est une redite quasi parfaite du premier film, avec quelques ajustements cosmétiques (un vol raté différent, une ville différente).

​L'Excès de Pièges :

• Si les gags sont amusants, certains pièges sont extrêmement violents et atteignent un niveau d'invraisemblance qui peut faire décrocher (même si c'est la marque de fabrique).

​En Conclusion

​Maman, j'ai encore raté l'avion ! est une suite très efficace qui ne prend aucun risque et capitalise sur le succès de l'original. Le dépaysement à New York, les moments tendres avec le personnage de la "Dame aux Pigeons" et l'humour burlesque en font un divertissement familial de Noël de très bonne facture, bien que son manque de nouveauté l'empêche d'atteindre le statut culte de son prédécesseur. Un bon moment de nostalgie et de rires.