Forgiveness is between them and God. It's my job to arrange the meeting.
Tony Scott, dont la principale occupation dans la vie est de faire des mauvais films puis de se faire rabaisser aux repas de famille, étant le réalisateur tocard de la famille, provoque avec son Man on Fire une vertigineuse poussée des ventes d'aspirine et des brochures d'aide aux familles d'épileptiques ; j'espère qu'il avait des actions en bourse pleines d'à-propos, au moins son film lui aura rapporté quelque chose.
Posé sur le socle d'un propos ambigu -oui bon Denzel tue des gens, mais ça reste des Mexicains, c'est pas comme si c'était des vrais gens non plus...- trône en effet un gros bordel de presque 2H30, tout flou, tout tremblant (on appellerait ça des "effets"... C'est vrai que c'est bien pratique pour cacher que ton film est vide, prévisible sans intérêt, ces effets de manche...) avec un personnage central -Denzel Washington, toujours très bien et toujours dans des films de merde- et d'autres qui ne ressemblent pas à des humains, non, c'est une espèce d'humanoïde qu'on ne trouve qu'au Mexique, ce sont des faire-valoir.
J'ai hésité, pour savoir si c'était de l'ennui ou du dégoût que je ressentais le plus devant l'écran ; c'est là que réside sans doute tout le talent de Tony Scott,dans ce rôle d'alchimiste du mauvais, puisque c'est un savant mélange des deux.