La douceur des paysages espagnols ne compensent pas le fait que Mango ne raconte rien d'autre que ce qui a déjà été dit dans toutes les autres bluettes disponibles sur les plateformes de SVOD. Une quadragénaire obsédée par son travail à tel point qu'elle en néglige sa vie privée. Une patronne chiante. Un veuf célibataire. Un magasin qu'on convoite (bon, là, ce sont des terres mais c'est pareil). Une ado en pleine crise d'adolescence. Une vie au grand air sans le confort quotidien (pas de réseau, pas de wifi, l'eau et l'électricité, ça dépend des moments) dans laquelle la citadine a du mal avant de se rendre compte que ça a aussi des atouts. Toutes les cases sont cochées.
Le premier moment de douceur arrive bien tardivement. Ça va être une main posée sur une joue après une longue confession. Un baiser qu'on hésite à donner. Des lèvres qui s'effleurent. Avant l'engueulade traditionnelle et la réconciliation. Mais ce genre de romance a toujours ceci de fascinant : ils finissent toujours par s'en sortir et arrivent à concrétiser ce qu'ils désirent le plus dans leur vie : ça peut être cultiver des mangues, devenir pilote d'avion ou architecte, bâtir un hôtel avec des matériaux éco-responsables.