Dès le générique, c’est bien filmé et bien monté, plus tard seulement je pourrai ajouter « bien écrit » (pas étonnant pour moi quand je lis « written and produced by Jimmy Sangster », nom associé par moi à quelques bijoux de la Hammer ).
Dès le début, c’est une parfaite illustration du titre, et quand arrive le peintre dans cette sorte d’auberge en Camargue, on ne peut pas ne pas passer, au moins un temps, du pulsionnel à l’artistique en pensant à un certain Van Gogh.
Pour ce qui est de l’histoire, j’ai lu dans la critique d’un autre (et oui, ça sert à ça aussi un site comme celui-ci) qu’on pourrait se croire chez Boileau et Narcejac et je suis tout à fait d’accord quand je repense aux Diaboliques.
Pour ce qui est du décor, si les gardians font un peu trop « gardians », les constructions humaines comme les arènes (d’Arles, je suppose) ou ce qu’il en reste, comme le château des Baux, sont si bien exploitées qu’on se dit : « Pour la région, quel prospectus publicitaire ! Quel dépliant touristique ! »
Pour finir, une question : « Whatever happened do baby Liliane Brousse » dont c’est le dernier film apparemment et qui a joué dans Heures Chaudes et Colère Froide (ben voyons ! Oh ! oui, voyons !)