En effet, c'était une longue marche

On dit qu'une critique à chaud est contre-productive et qu'il est préférable de laisser passer la nuit pour émettre un avis plus mûrit. Cependant, je ne pouvais m'empêcher d'allumer mon ordinateur après ma séance de ciné pour vous partager mon ressenti sur ce film qui n'est ni bon, ni mauvais.

Le contexte est le suivant : 50 hommes sont tirés au sort (1 pour représenter chaque état des Etats-Unis, pays où se déroule l'intrigue) pour mener une mission : marcher le plus longtemps possible, sans s'arrêter, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un seul debout. L'objectif derrière tout ça ? Rappeler le sens de l'effort pendante une crise économique qui mine le pays après la Grande guerre (j'espère que ça ne va pas inspirer quelque politique en France...) et avoir la chance d'avoir un voeu exaucé.

Forcément, un groupe de 6-7 personnages sortent du lot et deviennent par la force des choses, amis. Et évidemment, je pense que je ne vais spoiler personne en disant que toute personne choisissant de s'arrêter est tuée.

J'ai donc vu défiler pendant pratiquement deux heures plusieurs assassinats par balle; certains mieux réussis que d'autres, certains qui étaient mérités, d'autres non. Mais le plus grave dans tout ça est que je n'ai pas réussi à m'attacher suffisamment à un personnage pour être triste qu'il meurt. Impossible de créer cet attache, ni même d'avoir plus d'informations sur le contexte politique où se déroule cette marche; j'en ai déduis que c'était une sorte de dystopie (si je me trompe, libre à vous de me corriger en commentaires puisque je n'ai pas lu le livre au préalable) ?

Bref, au-delà de l'impossibilité de marcher autant de kilomètres que mentionné dans le film (d'après le site Verywell Fit, un être humain peut marcher non stop 48 km avec un bon entraînement), ce film n'est ni bon ni mauvais.

En même temps, difficile d'émettre un avis quand on n'attendait pas grand chose du film, mais je pense pouvoir vous dire "marchez, y'a rien à voir".