Ah, Martin Soldat… encore un petit détour par la Deuxième Guerre mondiale, comme si on n’en avait pas eu assez des tanks, des casques, et des faux uniformes repassés au vinaigre.
Cette fois, direction Paris et l’Angleterre, mais sans GPS artistique.
Le scénario ? On dirait qu’il a été retrouvé dans un tiroir d’archives poussiéreux, coincé entre une vieille boîte de ration militaire et un manuscrit de pièce de théâtre refusé par la Poste. Disons que ça sent le naphtaline et les blagues d’un autre siècle.
Quant à Robert Hirsch, l'acteur principal, on dirait qu’il a oublié de se réveiller avant la moitié du film. Dans la première partie, il nous promène entre bâillements et sourcils froncés. Heureusement, vers la deuxième moitié, il semble se souvenir qu’il joue dans un film, et hop, un peu de vie revient sur l’écran.
L’humour ? Un peu lourd, comme un soldat qui a mangé tout le ragoût du mess. Il faut attendre un moment avant de sourire, et encore, ce sera peut-être un sourire de fatigue. Il y a bien Marlène Jobert et quelques seconds rôles qui passent faire coucou, mais rien qui déclenche une standing ovation.
En résumé : Martin Soldat, ce n’est pas le débarquement artistique du siècle. Ce n’est pas honteux non plus, mais disons que ça sent plus la corvée de patates que le chef-d’œuvre inoubliable.