Lucie est retrouvée errante sur le bord d’une route. Traumatisée et mutique, les raisons de son enlèvement et ce qu’elle a subi restent un mystère. 10 ans plus tard, toujours hantée par ses démons, elle est persuadée d’avoir retrouvé ses ravisseurs…
7 ans seulement après l’oeuvre originale de Pascal Laugier, les américains se sont empressés d’en produire un remake (c’était en projet depuis 2009) totalement aseptisé et prodigieusement mauvais. Pour leur deuxième long-métrage, les frères Goetz se sont contentés de mettre en scène un vulgaire film d’horreur d’une incroyable fainéantise.
Scindé en deux parties, les 45 premières minutes ne sont rien d’autre qu’un remake plan par plan du film français, quant aux 45 dernières minutes, le film se démarque totalement du matériaux d’origine (oubliez le côté radical et viscéral
(la scène de l’écorchement est remplacement par une vulgaire scène de bûcher),
on se retrouve devant un vulgaire torture-porn sur fond d’extrémisme religieux).
On a bien conscience que les producteurs et le scénaristes ont cherché à l’adoucir en le rendant plus soft, alors même que c’est justement son jusqu'au-boutisme qui faisait toute la différence. Résultat, la mise en scène est catastrophique (les scènes d’action sont illisibles) et l’ensemble s’avère complètement assommant (aucune tension ni dégoût à la vue de certaines scènes, soit tout le contraire du film original). Encore un exemple s’il en fallait un, de l’inutilité des remakes lorsque les oeuvres originales se suffisent à elles-mêmes.
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