Mary et Max bénéficie d'une belle animation en pâte à modeler(!) qui impressionne par la qualité descriptive et les couleurs sombres du film. On peut parler de bijou au niveau formel, en revanche le propos est à double-tranchant: d'abord, le dispositif épistolaire en voix off est vite rébarbatif et donne à l'ensemble un sentiment de claustrophobie (probablement volontaire certes). Ensuite, si le foisonnement de détails a priori insignifiants étonne et séduit, s'il se dégage une certaine beauté, une poésie quasi macabre, du film, on peut y rester hermétique tant le film est dépressif et dégouline de tristesse, donnant l'impression au spectateur d'étouffer lentement dans un cercueil à peine entre-ouvert.
klauskinski
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le 4 mai 2011

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