J'ai décidé de ne pas être prisonnier de mon réveil-matin!

Avec des moyens conséquents et une reconstitution soignée de la France des années 70, on assiste dans ce second volet au palmarès criminel de "M. Jacques" comme le surnomment avec un certain respect les gardiens de la prison de la Santé.

Vincent Cassel s'en sort bien accompagné de ses porte- flingues Samuel Le Bihan (Michel Ardouin) puis Mathieu Amalric (François Besse) rencontré en cabane.

Ludivine Sagnier a du sex-appeal ( bin ouais) et il y a les anciens prestigieux comme Michel Duchaussoy, Myriam Boyer et le formidable Georges Wilson en milliardaire kidnappé.

Plusieurs moments de bravoure au niveau de la mise en scène ( le président du tribunal pris en otage, le journaliste torturé et bien entendu le guet-apens final). Vincent Cassel joue un Mesrine hableur, fanfaron, séducteur mais follement imprévisible. N'oublions pas qu'il a du sang sur les mains.

Deux points faibles selon moi: une caméra qui gigote à la limite de la nausée pour accentuer la tension des séquences d'action et le choix de Gérard Lanvin dans la peau de Charlie Bauer qui en bon titi parigot ce bon Gégé nous fait une imitation de Fernandel avec un accent méridional en toc à la limite d'une parodie à la Leslie Nielsen.