Le sacre de l'été
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Sorti de la séance, je me tourne vers mon ami : "Toi aussi t'es malade ? - Putain oui. »
Midsommar ne vous fera pas sursauter de peur, il ne vous emplira de peur tétanisante. Il fait ce que jamais je n'avais ressenti avant ; il vous rend physiquement malade.
Plans acrobatiques, déformation violente ou plus discrète, couleur violente, sujets tordues. Tout est là pour vous donner l'impression que vous perdez pieds et que vous allez rendre votre estomac. Vous êtes mal à l'aise, du début jusqu'à la fin, le corps tendu, l'impression d'être en train de vivre un bad trip ; dans l'incompréhension et le malêtre le plus total, votre corps dans cet état nauséeux de gueule de bois.
Vous voulez quelque chose pour vous coller à la peau ? Midsommar sur grand écran vous laissera difficilement de marbre. Il ne fait pas peur, il est horrifiant. Il met votre esprit dans une position délicate et inconfortable et vous oblige à penser des choses qui vous font peur en vous-même, répondre à des questions qui vous accompagneront toute notre vie.
Jusqu'où toute culture est acceptable ? Qui sommes-nous pour juger ?
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Créée
le 1 août 2019
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