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Messieurs, dames, il semblerait je doivent m'avouer à moi même qu'en ce jour mon rattrapage des films de 2019 aura fini par avoir quelques peu de retard. Car en ce 2 Février, jour durant lequel j’écris cette humble critique, je viens de me rendre compte que Midsommar est ni plus ni moins que le premier film que je vois en cette nouvelle année. Et bordel, 1 mois sans film, c'est vraiment pas normal.
Bon bref, maintenant que j'ai pu extérioriser un petit peu la frustration du temps que me prenne mes études, venons-en au fait si vous le voulez bien.


Puisque Midsommar est tout de même le cinquième meilleur film de l'année 2019 selon les internautes de Sens Critique, il me paraissait plutôt intéressant que je me lance dans une œuvre de 02h30, même si je ne connaissait absolument rien de son histoire, de son ambiance, de son réalisateur et même de ses acteurs. Et très franchement, quand on ne s'attend à rien et que l'on tombe sur un truc aussi perché, il y a tout de même ce petit moment une fois le générique de fin apparu où je me dit «Mais What The Fuck ?!».


Allez, si vous le voulez bien, nous allons passer à des éléments plus concrets, et je vais tout d'abord commencer par parler du point fort que j'ai vraiment le plus apprécié dans ce film et il s'agit de l'image. Midsommar voulant dire «Solstice d’Été», nous avons le droit à une luminosité des plus appréciables, avec en arrière plan un magnifique ciel bleu et des collines tout en verdure. A cela vont se rajouter un très bon jeu de couleurs en s'appuyant sur un nombre très important de fleurs, mais aussi sur la couleur jaune d'un bâtiment en fond ou encore sur les habits de la secte, qui sont d'un blanc pure et éclatant. Autant de choses qui rendent les couleurs chaude, jovial et douce.


Cela est donc d'autant plus troublant lorsque l'on découvre toute l'horreur qui se cachera derrière l'apparente bienveillance des personnages habitant cette colline suédoise. Car bien loin du style horrifique baroque que l'on connaît avec ses ambiances sombres, crasseuses, malsaine et morbide, j'ai découvert par le biais de Midsommar ce qui se nomme «La Folk Horror». Ce sous-genre méconnu du grand public s'avère bien mystérieux puisqu'il m'a été impossible de trouver une véritable définition de ce qui le caractérise. Pour revenir à Midsommar, il est donc déroutant de voir des scènes aussi bizarre et des passages aussi gore lorsque le décor et l'ambiance paraît si plaisante. Une véritable réussite.


Malgré tout, les délires chelou qui vous feront souvent froncer les sourcils ne seront pas toujours une qualité de l’œuvre. Pour tout vous dire, je me suis parfois surpris à rigoler devant des actes de protagoniste que j'ai considéré comme à la limite du grotesque. Est ce que je serais marqué par des scènes de ce long-métrage ? Oui très clairement, mais pour le meilleur et pour le pire. Autant la longue danse où les femmes tournent en rond m'a beaucoup plu grâce à une direction d'acteur parfaite et à une réalisation solide, autant un certain passage vers la fin de l’œuvre est beaucoup trop perché. Pour ceux qui voit de quel passage je veux parler, je pense que vous aussi vous devez vous demander comment les interprètes où pu tourner un truc pareil.


Concernant les acteurs, je n'ai pas trouvé qu'il y en avait un en particulier qui sortait du lot mais je trouve que le casting est vraiment sympathique. Will Poulter est par exemple vraiment dans un rôle qui lui colle à la peau avec ce jeune qui vapote sa cigarette électronique comme un débile et qui ne pense qu'à se taper des suédoises et prendre de la drogue. Concernant Florence Pugh, sa mise en avant en tant que personnage principale est largement compréhensible puisque l'actrice montre avec habilité le talent qu'elle a.
Au niveau de la bande-son, même si je ne me suis pas retrouver à écouter en boucle les musiques du film derrière, les notes accompagneront bien les événements à l'image.


En conclusion, Midsommar est une œuvre très déroutante, qui ne plaira VRAIMENT pas à tout le monde. Quand je suis arrivé au constat que je n'avais pas vu passé les deux heures trentes, je me suis rendu compte que malgré les délires parfois trop spéciaux pour moi du film, il avait réussi à m'immerger dans cette ambiance ensoleillé où nous sommes accompagnés de gens très bizarre. Et rien que pour avoir vécu une expérience originale et avoir voyager en suède durant un événement aussi passionnant qu'un solstice d'été (bien qu'il ne soit qu'en toile de fond), le bilan est ainsi : je ne pourrais pas être trop dur avec Midsommar.

Skudd
7
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Créée

le 2 févr. 2020

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Wise Man

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