L’un des premiers films d’après-guerre avec l’indétrônable Gabin, intéressant à plus d’un… non, à un seul titre en fait ! il inaugure en effet le Gabin des années terribles (je paraphrase les Tontons, là, mais ça n’a pas de rapport…) le fameux Gabin aux cheveux -déjà presque tout blancs- qui incarne avec élégance et un aplomb indiscutable le truand, le caïd, quasiment le ‘capo di tutti’ !
Car il y a un peu de mafia là-dedans et aussi des relents du passé pas enterré et revanchard et… des menaces pour ses affaires : un gars veut une part du gâteau, voire bien plus encore ! mais ce n’est pas tout, le film mêle à tout ça un peu de politique et la police en embuscade…
La fin est par contre un brin ridicule, surtout le tout dernier plan… de l’humour noir sans doute ? quant au reste, c’est-à-dire tout le film, Gabin assure (il est -déjà- en pilote automatique) mais l’ensemble se traîne comme un rat mort parisien (et pourtant à cette époque, il n’y en avait pas du tout… c’était pas comme maintenant !). Bref, donc, c’est surtout un miroir aux alouettes… et un vieux nanar à 0,5 de tension à dormir debout du début à la fin !