Y en a un que j'avais complétement zappé après avoir parlé abondamment de Dolph Lundgren, Jean-Claude Van Damme, Wesley Snipes ou Steven Seagal, c'est Gary Daniels. En fait, c'est le moins connu alors que lui aussi a fait le bonheur de pas mal de vidéo-clubs dans les années 90. C'est un des plus charismatiques pourtant malgré un talent d'acteur assez limité malgré toute la sympathie qu'on peut avoir pour l'ami Daniels.
J'ai un peu l'impression qu'il traîne toujours comme un boulet le gros échec que fut Ken le Survivant en 95. Depuis, il traîne sa carcasse aux quatre coins du monde sur des séries B voire Z et c'est ainsi que je suis tombé sur Msfire sorti en 2014 où sa mission sera de délivrer son ex kidnappé par de vilains mexicains. Pas rancunier d'ailleurs le Gary puisqu'en fait la demoiselle l'aurait quitté pour aller avec son frère.
Donc, le film commence sur une course-poursuite et là direct je grince des dents car d'une part c'est mou et d'autre part la caméra tremblote de partout comme si c'était mon papy aux commandes. Pas grave, me dis-je. Ce n'est que le début. Faut bien s'échauffer un peu.
Sauf que toutes les scènes d'action sont comme ça. Les fusillades sont pauvres. Les acteurs, gentils comme méchants, visent comme des manches. Pourtant, moi je sais que Daniels est un bon karatéka alors qu'est ce qu'on attend pour le faire se battre ? Il lève une fois la jambe vers la fin et c'est tout. Et le combat final en pleine rue est assez bizarre puisqu'elle est déserte et que les rares passants n'ont pas l'air du tout intrigué par le contentieux en train de se régler. Plutôt que de les séparer, ce qui serait à leurs risques et périls, ou d'appeler les flics, ils ne font rien. Ils se contentent de regarder.
Cette mollesse tue le film car le reste du temps Daniels enquête accompagné d'une jolie journaliste qui trouve tout du premier coup. Moi qui m'attendais à une péloche violente, fun, bourrine qui m'aurait donné ma dose d'action, ben j'attends toujours le réalisateur qui parviendra à exploiter enfin les qualités martiales de Gary Daniels.