Je n'ai vu de la brochette de films sortis depuis 1996 que les deux derniers morceaux qui font suite, carrément trop cuits avouons-le. L'accent est mis sur l'action avec un découpage, que dis-je, un hachage de séquences mêlant flash-back et simultanéités en synchronisant les moments forts pour un rythme chirurgical. Ainsi on zappe frénétiquement entre deux scènes de baston interminables, on passe en revue des flashs de moments forts des films précédents. Dès que quelqu'un a un truc à raconter, Pouf! on y plonge en flash-back.

Mais l'accent est aussi mis sur le patriotisme, la dévotion à la patrie avec une présidente u.s qui se devait d’être issue de la minorité afro-américaine pour un maximum d'inclusivité et qui met en évidence la pure fiction d'une aptitude à être seule décisionnaire face à l'opposition de ses conseillés. Tout est dégoulinant de bien-pensance et de conviction d’être les meilleurs, ce qui devrait être antinomique.

Tom, ah le Scientoloman indestructible qui se fourre inlassablement dans les pires pièges pour s'en tirer à la dernière frame. Il connaît le coup de poing qui endort quand la situation le demande mais s'il y a un peu d'espace et de temps à y consacrer, ça ne marche plus, ça n'endort pas, il faut parfois y aller à l'usure. Bref, Tom-Ethan-Cruise est en mode héros incontesté, ses plans font peur mais son équipe l'adore, tout-le-monde est aux petits oignons pour le satisfaire, sauf les méchants bien sûr ! On en prend plein la gueule en situations cascadesques à rallonge et à coup de micro-suspens qui se succèdent avec toujours du flash-back de ci de là, à en devenir routinier.

Mais c'est aussi une grande histoire d'amitié, voyez comme cette joyeuse bande de potes se retrouvent à la fin, après tout ce remous et cette envolée solitaire du chef-ami qui a risqué et re risqué sa vie avec sa tronche égratignée. Ils vont se tomber dans les bras et aller se faire un petit resto ? Non. Le rencard général se fait en rue, dans la cohue, en gardant ses distances, chacun se contentant d'un sourire discret ou d'un salut subliminal au chef, avant de repartir chacun/e de son côté. Trop sympa !

Sérieusement, c'est vraiment de la daube mais avec les gros moyens mais c'est vraiment de la daube mais avec les gros moyens, mais c'est etc...

tobor
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