« Dans ce qui ressemble à un camp de vacances isolé au sommet des montagnes colombiennes, des adolescents, tous armés, sont en réalité chargés de veiller à ce que Doctora, une otage américaine, reste en vie. Mais quand ils tuent accidentellement la vache prêtée par les paysans du coin, et que l'armée régulière se rapproche, l'heure n'est plus au jeu mais à la fuite dans la jungle...»
La première chose qui frappe en commençant ce film est le visuel. Chaque plan est magnifié par la précision du placement de la caméra et par le jeu des lumières donnant une ambiance chaude d’Amérique latine tout à fait particulière quand on ne vient pas de ces régions.
Les gigantesques décors dépaysants font penser, dans la première partie du film, à un jeu vidéo, puis une ambiance se rapprochant de Predator ou Apocalypse Now, dans la deuxième partie du film, par sa forêt tropicale. Ou pourrait aller plus loin encore sur Predator avec l'utilisation de lunettes de vision nocturne au travers desquelles la caméra filme parfois rappelant la vision thermique du Predator. Les enfants-soldats, par ailleurs, se recouvrent de terre comme Arnold Schwarzenegger toujours dans Predator.
Plus je pense à ce film, plus je l'aime et plus j’en découvre toujours un peu plus sur ce qu’il a voulu nous raconter.
On est plongé dans un environnement si particulier avec des personnages tout autant particulier. On ne comprend pas bien qui ils sont, quelle est leur mission et dans quel contexte plus globale vivent-ils. Mais, au fur et à mesure du film nous apprenons à les connaître juste avant qu’ils ne disparaissent.
En bref, si vous êtes friands de belles images en territoires désertiques d’Amérique latine, ce film est fait pour vous !