Le film de la flemme

J'ai vu l'affiche, j'ai lu "par les créateurs du SDA et du Hobbit", et je me suis dit "Wouah ça a l'air pas mal !". Je n'ai même pas regardé la bande-annonce, histoire d'être sûre de ne pas voir vu l'essentiel avant le film lui-même. J'ai vu quelque part que c'était l'adaptation d'un bouquin pour ado, soit... j'ai rien contre, mais comme je n'ai pas lu le bouquin en question, je ne pourrai pas me prononcer sur la réussite ou l'échec de l'adaptation.

En revanche, ce que je peux dire, c'est que ce film est une déception ! L'univers post-apocalyptique c'est OK, visuellement c'est intriguant et bien fichu. Et... ça s'arrête là en fait.
Après une présentation rapide des personnages, on a une mini-scène avec des divinités américaines oubliées (haaaa sacrés Minions !) qui a l'avantage de nous faire rire un peu, et peut-être, d'encourager une suite épique. Mais très vite on se rend compte qu'en fait, d'épique il n'y aura que l'univers du film.

Le scénario est le grand oublié, et c'est bien dommage. L'héroïne, ou en tous cas celle que l'on pense être l'héroïne, ne sert pas à grand chose. L'acolyte est beaucoup plus dégourdi, mais son personnage est lui aussi plutôt vide. En fait, tous les personnages sont vides, ou stoppés en plein vol. Tout est baclé.
[SPOILER] Le moment où j'ai perdu espoir c'est ce fameux moment où le zombie cyborg, qui rappelons-le est censé être méga badass et a un objectif, tuer Ester, s'effondre et meurt parce-que son petit-coeur se rappelle l'amour. Non vraiment le ridicule ne tue pas mais bon...

Ha et puis, après la mode chinoise, la mode mongole ? Un jour peut-être les américains feront moins usage des clichés ethniques dans leurs films.

En résumé :
Univers = cool
Visuel = cool
Scénario = nul.