A la suite d’un conflit appelé « The Sixty minutes War » (la guerre de 60 minutes) qui a anéanti la civilisation en utilisant des armes ultra-puissantes, les survivants vivent dans des villes montées sur roues qui se déplacent sur la surface du monde afin de trouver la subsistance à leur survie. Des villes prédatrices, ressemblant à de gigantesques tanks, traquent les plus petites pour absorber leurs richesses. C’est le cas de Londres, une ville monstrueuse, où ont été rassemblés les principaux monuments de l’ancienne capitale de l’Angleterre (dont la cathédrale Saint Paul, transformée en un laboratoire destiné à mettre au point une arme suprême, nommée Medusa, basée sur les anciennes technologies).


Le héros, Tom Natsworthy (Robert Sheehan), est un jeune apprenti historien dont le rôle est de retrouver les artefacts de l’ancienne civilisation pour les exposer au musée ; il va s’allier avec Hester Shaw (Hera Hilmar), une jeune femme ayant tenté d’assassiner Thaddeus Valentine (Hugo Weaving), chef des historiens, qui dirige en secret le projet Medusa.


Aidés d’Anna Fang (Jihae) et d’autres membres de la résistance (membres de l’Anti-Traction League), ils vont tenter de contrecarrer les plans de Valentine, de détruire le Bouclier qui protège la cité refuge des Anti-tractionnistes, située en Asie, et dirigée par le Gouverneur Kwan.


Mon opinion sur ce film


Bien que grand amateur de science-fiction et de fantasy, je n’avais jamais entendu parler de l’œuvre de Philip Reeve dont est tiré ce 1er film qui a suffisamment fasciné Peter Jackson (le réalisateur du Seigneur des anneaux) pour qu’il en acquière les droits d’adaptation dès 2009. Le livre est composé de deux volumes et précédé et suivi de plusieurs prequels et sequels.


J’ai été séduit par l’idée de cet univers dystopique, même si l’on y retrouve les poncifs auxquels nous a habitués la science-fiction depuis des décennies (destruction de notre civilisation par une énième guerre mondiale, survie de quelques groupes, lutte du bien contre le mal, etc.) qui arrive toutefois à nous surprendre par une réalisation visuellement très réussie et inventive. Je ne sais pas si, comme pour d’autres sagas prometteuses où des suites prévues n’ont jamais vu le jour (A la croisée des mondes : La boussole d’or, Eragon, Les chroniques de Narnia…) nous aurons l’occasion de retrouver nos héros, mais je souhaite que ce film ait assez de succès pour avoir au moins un second volet.

Roland Comte

Écrit par

Critique lue 674 fois

D'autres avis sur Mortal Engines

Mortal Engines
Helldark
3

Une claque visuelle, une bouse scénaristique

Je suis donc allé voir ce film avec une petite attente étant donné l'équipe de production derrière ce film. L'univers et sa mise en place m'ont plutôt convaincu, étant un grand adepte du fantastique...

le 14 déc. 2018

56 j'aime

6

Mortal Engines
Behind_the_Mask
9

Sur la terre comme au ciel

Imaginez... Un rêve de fanboy qui devient réalité. Un monde post apocalyptique balançant entre le steam punk et les relents mad maxiens, où un Château qui était devenu Ambulant chez Hayao aurait...

le 13 déc. 2018

50 j'aime

64

Mortal Engines
QuentinVan_Wynsbergh
4

Symptomatique

Je suis allé voir ce film en attendant deux choses: de l'épique, et du visuellement beau. En le regardant, je me suis rendu compte que j'avais déjà vu le film. Milles fois. J'ai vraiment absolument...

le 13 déc. 2018

43 j'aime

7

Du même critique

Sibyl
Roland_Comte
4

Brouillon et nombriliste

Sibyl (Virginie Efira), psychothérapeute, décide d’arrêter l’exercice de sa profession pour revenir à sa première passion : l'écriture. Néanmoins, alors qu’elle a annoncé à ses patients qu’elle...

le 26 mai 2019

11 j'aime

6

Les Enfants de Timpelbach
Roland_Comte
8

La république des enfants

Les critiques des revues ou des sites spécialisés sur le cinéma n’ont généralement pas épargné ce film, sans doute trop atypique pour eux, mais cela ne saurait me surprendre tant ils adorent pouvoir...

le 11 nov. 2023

9 j'aime

Et au milieu coule une rivière
Roland_Comte
9

Ne croyez pas qu'un film sur la pêche à la mouche soit forcément ennuyeux;

L'action se déroule dans le Montana, au début du XXème siècle. Le film est fidèle au livre, en grande partie autobiographique, de Norman Maclean : nés dans une famille presbytérienne du Montana, deux...

le 19 déc. 2014

8 j'aime