Drôle, tendre, touchant, brutal, horrible et cru, Neige offre un kaléidoscope d'un certain milieu du quartier de Barbes et Pigalle dans les années 80.


Il recentre rapidement sa vision sur trois personnages, certes paumés mais plutôt clean, profondément bons, malgré les à priori qu'il pourraient susciter, voulant maladroitement en aider une autre bien plus perdue qu'eux car ayant sombré dans l'héro.


Un instantané d'un microcosme où la police sévit plutôt qu'elle ne veille, machine à faire régner l'ordre dont les rouages ne cherchent pas à comprendre les subtilités des situations, ni à éviter les dommages collatéraux, pourvu qu'il aient des résultats.


En cela le film est aussi encré dans son époque pour ce qui concerne l'atmosphère qu'intemporel dans sa problématique et les questions qu'il soulève.

ZayeBandini

Écrit par

Critique lue 82 fois

1

D'autres avis sur Neige

Neige
AnneSchneider
7

Des humains dans le Paris des années 80, si loin, si proche…

Il est beau de voir un film renaître, non pas de ses cendres, mais du moins de l’oubli poli dans lequel les longs rayonnages des archives risquaient de le tenir enterré vivant. Surtout lorsque la...

le 19 nov. 2021

22 j'aime

11

Neige
Pauline-Sapis
7

Pigalle la blanche

Anciennement nommé Le boulevard de La Défense et Pigalle la blanche, Neige est le premier long-métrage de Juliet Berto, secondée par son compagnon Jean-Henri Roger. La comédienne fait sa première...

le 18 juin 2020

13 j'aime

Neige
AMCHI
5

De la poudreuse à Paris

Pigalle redevient blanche quand tous les bronzés sont à l'ombre.Neige n'est pas un film réellement réussi, c'est un faux polar qui a une vague intrigue servant de prétexte pour nous montrer un monde...

le 5 juin 2022

6 j'aime

2

Du même critique

Les Enfants de la mer
ZayeBandini
8

4°C jusqu'à l'infini

Encore un film d'animation qui ne va pas être distribué avec les bons arguments, lors de l'avant-première en guise de dossier de presse on nous donne le genre de brochures pour les enfants de...

le 7 juil. 2019

19 j'aime

Pierrot le Fou
ZayeBandini
10

Admettons donc.

Aujourd'hui Jean-Paul Belmondo est mort, et avec toute la tristesse que cette annonce m'a procuré, j'ai ressenti le besoin de revoir ce film. Pourquoi celui-ci je ne sais pas, peut-être parce que...

le 6 sept. 2021

8 j'aime

2

Le Détroit de la faim
ZayeBandini
9

À la croisée des films noirs de Kurosawa et des grands polars de Nomura, c'est dire...

Un immense oubli dans les classiques connus et reconnus du cinéma japonais, dans la droite lignée du Entre le ciel et l'enfer de Kurosawa, et augurant en un sens les immenses adaptations de Matsumoto...

le 2 août 2021

7 j'aime