2022, forcément si vous ne refermez pas les restos je risque pas de me mettre autant de péloche dans les yeux !

Liste de

140 films

créee il y a plus de 2 ans · modifiée il y a 10 mois

Bande à part
6.8

Bande à part (1964)

1 h 35 min. Sortie : 5 août 1964. Comédie dramatique, Policier

Film de Jean-Luc Godard

ZayeBandini a mis 6/10.

Annotation :

Commencer l'année par du Godard à un côté aussi excitant qu'un peu casse-gueule. Il serait tout à fait faux de prétendre que je n'ai pas été charmé par cette bande à part, mais j'en attendait peut-être un peu trop.

Il y a évidement là quelques passages vraiment précieux, comme la célébrissime visite du Louvre en neuf minutes et des cachous ou cette charmante danse de café, mais venant du boug on espère un peu plus de bravoure de sale gosse dans la mise en scène autant que dans le scénario.

De ce côté là on reste la plupart du temps sur quelque chose d'assez classique, heureusement servi par ce trio d'acteur ajoutant beaucoup par leurs interprétations, et leur simple présence, à film noir un peu balisé.

Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon
7.7

Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (1970)

Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospetto

1 h 55 min. Sortie : 16 octobre 1970 (France). Policier, Drame

Film de Elio Petri

ZayeBandini a mis 6/10.

Annotation :

Il existe de drôles de contradictions entre le sujet de film, son ton et certains élément de sa forme, la plupart liés à leur côté daté, mais pas que.

Le premier, et le plus important, de ces points est sans nul doute la partition d'Enio Morricone, à ranger dans sa série des "Nan mais quelqu'un lui a dit que c'était pas une comédie ?"

L'interprétation très sérieuse énervée va un peu dans le même sens, participant , du moins chez moi, à une réaction d'amusement dont je doute qu'elle soit tout à fait volontaire.

Du reste scénaristiquement c'est de l'artillerie lourde, on est pas là pour faire dans la finesse mais pour rappeler même aux plus somnolent qu'en combattant le crime on fini toujours par s'en acoquiner d'une manière ou d'une autre, et qu'en faisait trop confiance aux détenteurs de l'autorité on s'expose à ce qu'ils en prennent un peu trop le goût, jusqu'à potentiellement confondre ordre et totalitarisme, ou bien virer comme ici dans la folie meurtrière et mégalomane.

Cyrano de Bergerac
7.4

Cyrano de Bergerac (1990)

2 h 17 min. Sortie : 28 mars 1990. Comédie dramatique, Historique, Romance

Film de Jean-Paul Rappeneau

ZayeBandini a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

https://www.senscritique.com/liste/Watching_Challenge_2022_tentons_la_reiteration/3162601

37. Un film de cape et d'épée

N'ayant ni lu ni vu sur planche la pièce d'Edmond Rostand je ne pourrais aucunement juger du respect strict du texte dans cette adaptation, mais tout dans ce film est au service de la rime, et d'une retranscription cinématographique de la théâtralité de l’œuvre. Le champ est ici la scène, ainsi l'entrée en champ de ce Cyrano pourrait lieu de déclaration d'intention.

Si la baraque est si bien tenue par un Depardieu impérial, c'est que tout est là pour renforcer la puissance de son jeu, de son appropriation du personnage : seconds rôles, utilisations des décors, bande son et jusqu'à une figuration impressionnante de la figuration de par sa gestion, sa chorégraphie.

Adapter une grande pièce populaire pour en faire un grand film populaire n'est pas chose aisée, le choix de donner une telle importance aux rythmes est ici excellent, et donne le ton de toute la mise en scène.

Il annonce ainsi une démarche similaire, probablement inspirée quoique poussant ce choix dans une direction bien plus extrême, sur le Roméo+Juliette de Baz Luhrmann quelques années plus tard.

La Salamandre
7.1

La Salamandre (1971)

2 h. Sortie : 27 octobre 1971 (Suisse). Comédie, Drame

Film de Alain Tanner

ZayeBandini a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

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48. Un film avec un personnage qui en créé un autre

Moins dans la marge et l'illustration de la libération qu'elle peut représenter que Charles mort ou vif, La salamandre, si il est moins drôle, possède un potentiel de fascination assez immense, en partie de part son côté enquête, et surtout son cheminement bien plus tortueux.

Moins drôle c'est d'ailleurs vite dit, peut-être moins systématiquement drôle, car certaines scènes sont de pures merveilles d'impertinence, et l'écriture, bien plus pointue qu'elle ne peut sembler l'être au premier coup d’œil, nous offre des instants d'une force rare, que ce soit du côté de l'éclat de rire, de l’ébahissement poétique ou de la distillation d'une pensée anarchiste aussi évidente que ne tombant jamais dans la thèse.

Bien qu'essentiellement centré sur le personnage de Rosemonde ; moribonde et ombre d'elle même la majorité du temps, ne s'éveillant véritablement qu'en ces moments de libertés après avoir tout envoyé bouler, se sentant vivre pleinement avant de retomber sous le joug systémique faute de mieux ; est très équilibré entre ses interprètes. Les trois partageant autant l'attention de la caméra et des micros qu'ils ne le font de leur vies durant cette expérience commune.

Les Dents de la mer
7.2

Les Dents de la mer (1975)

Jaws

2 h 04 min. Sortie : 1 janvier 1976 (France). Épouvante-Horreur, Thriller, Drame

Film de Steven Spielberg

ZayeBandini a mis 7/10.

Annotation :

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23. Un film avec un travelling compensé (ou contrarié)

Le voilà donc, ce fameux jalon du blockbuster américain, plongeon du petit Steven dans le grand bain du cinéma brassant les foules.

Malgré tout ce que je peux avoir à reprocher à ce film, qu'il s'agisse de la logique du toujours plus qu'il a participer à instaurer au sein du cinéma hollywoodien ou surtout de tout le mal qu'il a fait à l'image des requins en général, créant des armées de petits Quint tout aussi sanguinaires que le requin du film, je doit bien admettre que le film est plutôt bon, et surtout d'excellente facture.

Outre sa gestion du suspens, la première partie m'aura surtout plu de par sa critique plutôt directe et acerbe de la société américaine sur deux points où ça fait mal : lorsque du fric est en jeu tout bon sens peut être mis hors jeux, y compris concernant la sécurité du plus grand nombre, et le fait qu'en cas de danger tout le monde marche sur la gueule de tout le monde, enfants compris.

La seconde partie, tout aussi efficace, m'aura tout de même été un peu moins agréable, les idées de mise en scène y sont légion, la plupart du temps pour des moments d'anthologie. Mais plus ou moins tout ce qui tourne autour de Quint me débecte, chasseur un peu trop caricaturé ayant failli mourir après avoir livré la bombe destinée à Hiroshima ? Très peu pour moi.

Licorice Pizza
7.1

Licorice Pizza (2021)

2 h 13 min. Sortie : 5 janvier 2022 (France). Comédie dramatique, Romance

Film de Paul Thomas Anderson

ZayeBandini a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Réaliser, aujourd'hui, un film centré sur des ados, se déroulant dans la Californie des 70s est une démarche pouvant se borner à faire du cool pour du cool, dans la facilité d'une pose référencée.

Alors oui le cool reste l'un des ingrédients principaux de cette pizza, mais Paul-Thomas Anderson ne limite pas son approche à cela, ni d’ailleurs à la romance adolescente, autour de laquelle s'articule pourtant tout le film.

On embarque donc pour une balade dans l’Amérique de cette époque là, ponctuée aussi bien de morceaux musicaux iconiques sans être, pour la majorité, de ceux déjà bien trop rabâchés, que de scénettes, la plupart du temps hilarantes mais parlant l'air de rien de sujet comme le racisme ordinaire, l'homophobie, la police toute puissance ou encore le rapport au pétrole, autant d'aspects conservant un échos particulier en les regardant avec le prisme de notre époque.

La question de la différence d'âge entre Alaina et Gary n'est peut-être pas abordée comme il se devrait, à peine y a-t-il quelques réflexions disséminées au court du récit. Un peu dommage car le fait de prendre ce sujet à rebrousse poil des rapports les plus communs dans la fiction aurait pu avoir un grand intérêt, mais était aussi franchement casse gueule, et en restant discret ce sujet évite peut-être de nuire au film en lui-même.

Ce qui est si grisant avec Licorice Pizza, en plus de sa pléiade de seconds rôles tenus par des acteurs de premier ordre, c'est que l'histoire d'amour est toujours présente en filigrane, maladroite, ils se tournent autour à coup de grandes tacles maladroite, repoussant sans cesse une concrétisation qui pourrait être décevante, mettant fin à une confrontation si plaisante.

Même si tout cela passe par bon nombre de clichés l'humour omniprésent, la tendresse qui ne s'assume pas, le rythme, qu'il soit musical ou cinématographique, et ce traitement des acteur, magnifié dans leurs imperfections, font de ce film un moment qui fait un bien fou, ce qui actuellement est plus que bienvenu.

Zabriskie Point
7.4

Zabriskie Point (1970)

1 h 53 min. Sortie : 17 avril 1970 (France). Drame, Road movie

Film de Michelangelo Antonioni

ZayeBandini a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Qu'il soit vu comme une déambulation romantique et érotisée hors de la civilisation, dans un désert fantasmé, ou comme un pur objet politique, Zabriskie Point est aussi fascinant qu'il ne laisse, du moins à mon palet après un premier visionnage, un fort goût d'abscons, voir de propos fort et complexe ne se développant pas jusqu'au bout, comme s'égarant en chemin.

En tant qu'objet politique contestataire il est d'un pessimisme terrible, touchant au nihilisme : l'engagement politique de cette jeunesse ne peut que lui être fatal, y compris si elle ne va pas au bout de sa démarche. Pire, si elle ne s'engage pas son sort ne sera guère meilleur, menant tout de même à l'action d'une manière ou d'une autre.

Mourir après avoir agit ou agir après être un peu mort.

Antonioni instaure comme toujours une réalisation minimaliste dans son montage, mais époustouflante concernant la construction de ses plans, paysages de l'ouest à couper le souffle, mouvements de caméra lents, sobres et en même temps très travaillés, voir alambiqués.

Pour son premier film étasunien il reprend à son compte toute la mythologie du genre le plus emblématique du cinéma hollywoodien pour la mettre au service d'une déconstruction, littéralement explosive, du rêve consumériste américain.

Walkover
6.6

Walkover (1965)

Walkower

1 h 18 min. Sortie : 10 avril 2019 (France). Comédie dramatique

Film de Jerzy Skolimowski

ZayeBandini a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

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18. Un film où le personnage principal est un boxeur

Wakover doit être pris pour ce qu'il est : le premier véritable long-métrage d'un réalisateur alors tout jeune et débordant d'idées et d'envies de cinéma.

L'inventivité qu'il met en place pour faire avec les difficultés d'un tout petit budget est un vrai régal, le film parvient à une certaine nervosité tout en ayant très peu de plan, 30 d'après un entretient bien plus tardif avec Skolimowski, un par jour de tournage.

Certains de ces plans séquences sont vraiment impressionnants, celui du train est un petit bijoux narratif, jouant autant sur l'inventivité visuelle que sur la gestion des rapports de force dans le champs, illustrant ainsi le choix du personnage entre deux attitudes de lâcheté et courage mêlés.

Une chose intéressante à constater est que le sujet du film ; un jeune homme ne sachant quelles directions prendre, en quelque sorte emprisonné par une société étouffante, lui laissant le choix entre des places sans lui laisser trouver la sienne propre ; est traité à cette époque de manière assez similaire de l'autre côté du rideau de fer, par exemple chez François Truffaut ou chez Alain Tanner.

Neige
6.6

Neige (1981)

1 h 30 min. Sortie : 20 mai 1981. Drame

Film de Juliet Berto et Jean-Henri Roger

ZayeBandini a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Drôle, tendre, touchant, brutal, horrible et cru, Neige offre un kaléidoscope d'un certain milieu du quartier de Barbes et Pigalle dans les années 80.

Il recentre rapidement sa vision sur trois personnages, certes paumés mais plutôt clean, profondément bons, malgré les à priori qu'il pourraient susciter, voulant maladroitement en aider une autre bien plus perdue qu'eux car ayant sombré dans l'héro.

Un instantané d'un microcosme où la police sévit plutôt qu'elle ne veille, machine à faire régner l'ordre dont les rouages ne cherchent pas à comprendre les subtilités des situations, ni à éviter les dommages collatéraux, pourvu qu'il aient des résultats.

En cela le film est aussi encré dans son époque pour ce qui concerne l'atmosphère qu'intemporel dans sa problématique et les questions qu'il soulève.

Amen.
6.9

Amen. (2002)

2 h 12 min. Sortie : 27 février 2002 (France). Biopic, Policier, Drame

Film de Costa-Gavras

ZayeBandini a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Il est toujours un peu difficile, de notre point de vue actuel, de garder à l'esprit que le peuple allemand ignorait tout des camps d'extermination, pensant, comme le prétendait la propagande, que toutes ces personnes déportées l'étaient pour être envoyées travailler dans un est en pleine industrialisation, en besoin urgent et massif de main d’œuvre.

Fidèle à sa volonté de mettre en image les rouages de la grande histoire de points de vue individuels, Costa Gavras creuse ici un sujet de choix. D'un côté un chimiste pris dans l'engrenage nazi, trop compétent dans son domaine pour pouvoir éviter de mettre la main à la patte du gazage. De l'autre un pape dont le pouvoir politique et spirituel est réduit au silence par une menace claire et précise : celle de voir le Vatican écrasé et pillé par les fascistes et leurs alliés nazis. Le lien entre les deux sera un jeune jésuite, tentant de faire prendre position au pape.

Il est assez surprenant que ce soit Kassovitz qui soit le plus mis en avant lorsque l'on parle de ce film, son interprétation est très bonne mais bien moins centrale et touchante que celle d'un Ulrich Tukur tout en réserve pour un personnage piégé et révulsé par l'horreur dont il est le complice malgré lui.

La réalisation de Costa Gavras n'est pas aux sommets qu'elle a parfois atteint mais reste parfaitement à la hauteur, sobre et élégante, ponctuant son récit du passage des trains, dans un sens comme dans l'autre, habile manière de souligner que ce processus s'accélère au fur et à mesure du film.

Quelque chose sur ce dernier point m'a d’ailleurs beaucoup intrigué : les trains amenant les déportés partent vers la gauche et ceux vides, repartant en chercher d'autres, vers la droite, étrange puisque l'action du film est vue depuis l'Allemagne et que les déportation s'effectuent donc essentiellement d'ouest en est, il m'aurait semblé logique de filmer l'inverse. Du coup je me pose la question, mais on peut aussi juste me répondre "Et bas on a qu'à dire que la caméra était pointée vers le sud, hè couillon !"

Inherent Vice
6.4

Inherent Vice (2014)

2 h 28 min. Sortie : 4 mars 2015 (France). Comédie dramatique, Film noir

Film de Paul Thomas Anderson

ZayeBandini a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

L'exemple type d'un film auquel un second visionnage est essentiel à l'appréciation. Contrairement à beaucoup d'autres ils ne s'agit pas d'une question de meilleur compréhension mais plutôt d'accepter que le film ne nous offrira pas tout à fait ce que semble nous promettre la forme dans laquelle il s'inscrit partiellement.

Sa bande-annonce indique un film noir, loufoque, drôle, rythmé et effervescent... Et au premier visionnage on constate qu'il est bien tout cela, mais jamais de la manière à laquelle on s'attend, ce qui désarçonne suffisamment pour que, si l'on ajoute une narration partant un peu dans toutes les directions, le spectateur puisse se retrouver passablement éjecté de l’œuvre.

Alors que c'est peut-être justement là tout le génie du film, à l'image de l'écriture de ses personnages, que l'on cerne pour la plupart dès les premiers instants suivant leur apparition, et resterons fidèles à cette impression tout en parvenant à nous surprendre continuellement, bien souvent pour la plus grande souffrance de nos muscles abdominaux.

Les codes des différents genres dans lesquels il s'inscrit, en particulier le néo-noir, subissent un traitement similaire, à la fois respectés et transgressés à longueur de film, la plupart du temps dans le même mouvement. Ainsi la voix-off n'a de cesse de parler de la paranoïa et l'incompréhension de Doc, lui parlant souvent à lui même, jusqu'à carrément prendre forme humaine pour véritablement discuter, les moments de tensions se prennent pour la plupart les pieds dans le tapis, amorcés ou désamorcé par l'absurde comme le burlesque, et les essentiels personnages badass sont systématiquement risibles, aussi paumés que tout le monde dans cet univers paranoïaque ensoleillé.

Bien que n'ayant que très peu lu de bouquin de Thomas Pynchon il me semble que son ton y est retranscrit avec une certaine fidélité. Ton auquel s'ajoute celui d'un Paul Thomas Anderson travaillant sur une base collant particulièrement bien à son rythme, ainsi qu'à son amour de la rupture et du contrepoint.

En bref si comme moi vous aviez éprouvé un sentiment de déception face à ce film sans pour autant trop lui en tenir rigueur, redonnez lui sa chance. Il fait un bien fou, peut-être pas en tant que polar, ce qu'il est pourtant, à sa manière, mais comme une galerie de personnages délicieux tous plus givrés les uns que les autres, que l'on découvre en suivant un Joaquin Phoenix impérial en looser privé. Si jamais vous pouvez en plus profiter de la sort

La 36ème Chambre de Shaolin
7.7

La 36ème Chambre de Shaolin (1978)

Shao Lin san shi liu fang

1 h 51 min. Sortie : 8 avril 1981 (France). Arts martiaux

Film de Liu Chia-Liang

ZayeBandini a mis 7/10.

Annotation :

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05. Un film de la Shaw Brothers

Ce qu'il y a de plus plaisant et de plus culte ici est évidement l’entraînement, comique autant qu'épique de part sa démesure. Une fois la maîtrise du kung-fu atteinte le film reste bon sans toutefois conserver ce petit truc qui le rendait un peu à part.

Car si il fini par glisser quelque peu vers la kung-fu comedy ce n'en est pas franchement une, il y a du kung-fu et de l'humour mais bon nombre d'ingrédients manquent à l'appel : pas de grand maître déchut, ni de duo de side-kick rigolo, la plupart des éclats de rire étant, de près ou de loin, lié à la démesure citée plus haut.

Adieu Monsieur Haffmann
6.1

Adieu Monsieur Haffmann (2022)

1 h 55 min. Sortie : 12 janvier 2022. Drame

Film de Fred Cavayé

ZayeBandini a mis 6/10.

Annotation :

Même si il peine parfois à avancer, coincé qu'il est dans cet appartement et cette boutique, Adieu Mr Haffmann à le mérite de faire cohabiter quelques thèmes personnels sur la toile de fond d'un sujet déjà intéressant en soit : l'aide à un juif à Paris durant l'occupation, non pas par abnégation ou humanisme mais par intérêt.

Daniel Auteuil excelle dans l'effacement et la fragilité, en parfaite adéquation avec la situation de son personnage, idem pour Sara Giraudeau, dont la sensibilité à fleur de peau et une beauté un peu particulière participent beaucoup à illustrer l'évolution progressivement horrible de la situation.

J'aurai un peu plus de mal à dire quelque chose sur la prestation de Gilles Lellouche, son personnage ne me sera pas devenu antipathique de manière progressive mais très rapide, et je ne sait honnêtement pas si cela est dû aux qualités de son jeu ou si ce sentiment me vient juste de l'acteur en lui même. Mystère.

Le film n'en reste pas moins une jolie histoire sur l'entraide, la cupidité, l'opportunisme et les passerelles apparaissant malheureusement entre la première et les deux autres.

Retour à la 36ème Chambre
7

Retour à la 36ème Chambre (1980)

Shao Lin da peng da shi

1 h 39 min. Sortie : 24 août 1980 (Hong Kong). Comédie, Arts martiaux

Film de Liu Chia-Liang

ZayeBandini a mis 5/10.

Annotation :

En plus ou moins tout point du réchauffé du précédent, forçant juste bien plus le trait de l'humour.

Grosso modo le même scénario avec ajout de cette idée du kung-fu de l'échafaudage plutôt plaisante, on se marre pas mal quand même, mais tout ça reste un peu faiblard.

Batman
7.1

Batman (1989)

2 h 06 min. Sortie : 13 septembre 1989 (France). Action, Fantastique

Film de Tim Burton

ZayeBandini a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

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24. Un film de super-héros du 20e siècle (pré-2000 quoi)

Pour qui a passé bon nombre des dimanches matins de son enfance à regarder les Minikeums, émission dont le point d'excitation culminant était évidement ce générique tout en contraste, ombres et lumières, découvrir ce premier film Batman par Burton, avec plus de 20 ans de retard sur toute sa génération, est un retour en enfance assez miraculeux.

Tous les ingrédients de la série sont là, et l'on découvre ainsi, avec une mise en place à l'icônisation millimétrée, tous les lieux, objets, véhicules et autres gimmicks qui resterons toujours ce qui fait profondément l'univers de Batman pour tout enfant des années 90.

Ce qui rend le film si plaisant à mes yeux, en plus de l'interprétation délicieusement too much du Joker par Nicholson, c'est que, tout blockbuster qu'il soit, le film conserve un cachet artisanal, avec ses immenses rues en studio, ses maquettes qui explosent et autres effets spéciaux purement "physiques".

Un cachet fortement épaulé par ce choix, dont je ne sais dans quelle mesure il était nouveau dans cet univers à l'époque, de faire de Gotham une ville s'ancrant autant dans la modernité de la fin des 80s que dans la continuité d'un New York ou d'un Chicago période prohibition, ambiance film noir,supplément sulfateuse et tarte à la crème.

Les Forbans de la nuit
7.9

Les Forbans de la nuit (1950)

Night and the City

1 h 41 min. Sortie : 29 décembre 1950 (France). Film noir, Sport

Film de Jules Dassin

ZayeBandini a mis 8/10.

Annotation :

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27. Un film d'arnaque

Du Jules Dassin pur jus, sondant les obscures méandres des rapports humain par le biais des ruelles, bars, salles de boxe et autres terrains vagues, d'une Londres dont on ne verra rien d'autre. Comme toujours la mise en scène est d'une rare élégance, offrant à ce tableau des bas-fonds de grande ville des années 40 des airs de tragédie antique.

Toute la particularité du film est dans le point de vue qu'il adopte vis-à-vis de son personnage principal, pour lequel le spectateur ne cessera, malgré tout ce qu'il en voit, d'éprouver une certaine bienveillance.

C'est pourtant un pauvre type, pour ainsi dire un néfaste, cherchant constamment à utiliser toutes les personnes qu'il peut côtoyer, sans jamais se soucier des conséquences sur ces dernières. La subtilité repose peut-être sur un point assez simple à mettre en lumière : on n'espère jamais qu'il réussisse dans ce qu'il entreprend, mais finalement juste qu'il s'en sorte. Au fond il n'est pas mauvais, il ne voit juste pas beaucoup plus loin que le bout de son nez, tout en étant rongé par un besoin de reconnaissance aussi démesuré que futile.

Jason et les Argonautes
7.1

Jason et les Argonautes (1963)

Jason and the Argonauts

1 h 44 min. Sortie : 9 octobre 1963 (France). Aventure, Fantastique, Péplum

Film de Don Chaffey

ZayeBandini a mis 7/10.

Annotation :

https://www.senscritique.com/liste/Watching_Challenge_2022_tentons_la_reiteration/3162601

34. Un film période antiquité grecque et/ou romaine

Mise en scène et interprétation ont certes pas mal vieilli, de même que le ton général du film, mais ce qui nous attire ici reste époustouflant : les effets spéciaux.

Même si l'hydre pique un peu les yeux, la plupart des scènes où ces effets ressentent le poids des années y acquièrent un charme suranné n'altérant en rien leurs qualités techniques, comme celles avec les squelettes ou les harpies. À l'inverse l'apparition de Triton est véritablement bluffante et fonctionne toujours à merveille 59 ans plus tard !

Jason tient, aujourd'hui encore, franchement la route, et malgré un rythme parfois un peu bancal se laisse regarder avec beaucoup de plaisir. Dommage que ses personnages soient un peu vite torchés du côté de l'écriture, car il loupe ainsi ce qui lui aurait donné la véritable densité qui lui manque.

Cent Mille Dollars au soleil
7.3

Cent Mille Dollars au soleil (1964)

2 h 10 min. Sortie : 17 avril 1964 (France). Aventure, Comédie

Film de Henri Verneuil

ZayeBandini a mis 6/10.

Annotation :

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01. Un film avec Bébel, critère hommage

Ventura, Belmondo, Blier, dialogues d'Audiard, forcément le film part avec de sérieux arguments, occasionnant ainsi certains moments d'anthologie et de purs fous rires bien de l'époque.

Malgré cela deux choses gâchent quelque peu le tableau même si il est globalement bon. La sensation d'un "Salaire de la peur rigolo" fantasmant une Afrique coloniale via ce monde de camionneurs occidentaux travaillant sur les routes du sud Sahara, et un sexisme lattant très très prononcé. Certes les tirades sur les femmes sont pour la plupart trop grosses pour être prises au sérieux, et la plupart du temps hilarantes, mais c'est plutôt la place de la femme dans les interactions sociales qui me fait réagir, elle est présentée comme prostituée, ou presque, ou comme mesquine, manipulatrice et traîtresse. En gros soit une pute, soit une pute.

Alors oui en pointant du doigt ces deux points j’oublie partiellement de replacer le film dans son époque, à laquelle ces façons de voir les choses étaient encore tout à fait la norme, et donc difficilement condamnables, mais si ils m'ont autant dérangé c'est simplement que le film n'est dans son ensemble pas assez bon, la faute à un rythme bien trop plan plan, pour me les faire oublier, ou du moins les relativiser.

Night on Earth
7.5

Night on Earth (1991)

2 h 03 min. Sortie : 18 décembre 1991 (France). Comédie, Drame, Sketches

Film de Jim Jarmusch

ZayeBandini a mis 7/10.

Annotation :

À la fois très ambitieux et très modeste, Night on earth est l'un de ces exercices, sous forme de film à sketch, dont Jarmusch à le secret.

À l'intérieur de ces différents taxis nocturnes disséminés en Amérique et en Europe il fait se confronter des étrangers que tout oppose, qui ne se comprennent pas, non pas pour des questions de langages, bien faciles à surmonter à New York, ou bien quelques années plus tard par Forest Whitaker et Issach de Bankolé (déjà présent dans ce taxi parisien) dans Ghost Dog , mais par incompatibilité de mode de pensée, de vision du monde.

Une fois ces situations mises en place c'est tout la magie Jarmuschienne qui opère, ces personnages vont les uns vers le autres ou au contraire se braquent complètement dans un curieux mélange de drôlerie, de tragique, de poésie et de réalité crue, chacun se démenant avec sa folie somme toute ordinaire, et en cela fascinante.

P.S. : Pour qui connaît un peu le nord-est parisien il est quand même très drôle de constater le non-sens total de l'ordre des lieux par lesquels on passe dans ce segment.

Le Petit Fugitif
7.4

Le Petit Fugitif (1953)

Little Fugitive

1 h 20 min. Sortie : 16 décembre 1953 (France). Comédie dramatique

Film de Morris Engel, Ruth Orkin et Ray Ashley

ZayeBandini a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Enfance, errance, émerveillement, injustice, débrouillardise et prises de vue en pleine rue, comme volées... On comprend tout à fait pourquoi François Truffaut se réclamait de ce film, tellement les points par lesquels on peut le rapprocher de ses Quatre-cent coups sont aussi nombreux qu'évidents.

Mais le film d'Engel, Orkin et Ashley est bien plus brut, presque proche du documentaire dans sa manière de filmer ce gamin livré à lui-même d'une manière si absurde. Tout ce que l'on peu voir en arrière plan de l'histoire est d’ailleurs un formidable témoignage de l’Amérique populaire des années 50.

Pas de grandes envolées lyriques dans ces plans de Coney Island, mais des images souvent très graphiques, contrastés, parfois à la limite de l'abstraction et toujours à hauteur d'enfant, offrant une vision froide, à la surface de laquelle affleure le fantasmagorique, de ce lieu de rêve tarifé, théâtre pour Joey d'une sorte de robinsonnade en pleine foule.

Batman - Le Défi
7.2

Batman - Le Défi (1992)

Batman Returns

2 h 06 min. Sortie : 15 juillet 1992 (France). Action, Fantastique

Film de Tim Burton

ZayeBandini a mis 8/10.

Annotation :

Trois ans plus tard, et 45 millions de plus côté budget, Tim Burton remet le pied à l'étrier de l'adaptation cinématographique de Batman.

Si le premier film posait brillamment les bases d'un réactualisation de cet imaginaire, elles sont cette fois-ci admises dès le départ, d'autant plus que la série animée se développe en parallèle, prête à s'extraire du même moule.

Sans du tout remettre en cause les qualités du premier opus, on peut affirmer que tout ici est plus. Les décors sont plus denses, plus spectaculaires, la pestilence d'un Gotham où cohabitent luxe crapuleux et misère crasse est plus palpable, et surtout les méchants sont à la fois plus nombreux et encore plus présents à l'écran. Et c'est là tout le génie, mettant, encore plus qu'avec un Nicholson déjà épatant, le doigt sur ce qui fait véritablement la qualité de cet univers, ses méchants, et ils ont ici pour ainsi dire les premiers rôles.

Les véritables scène cultes laissent à peine la place à l'homme chauve-souri, en même temps que peut-il faire dans la mémoire du spectateur face à une Catwoman informant Miss Kitty qu'elle se sent vraiment miaou miaou ?

Une femme disparaît
7.5

Une femme disparaît (1938)

The Lady Vanishes

1 h 36 min. Sortie : 26 mars 1952 (France). Thriller

Film de Alfred Hitchcock

ZayeBandini a mis 8/10.

Annotation :

https://www.senscritique.com/liste/Watching_Challenge_2022_tentons_la_reiteration/3162601

38. Un film où le personnage ment sur sa condition physique ou mentale

Un huit-clos sur roues franchement plaisant, tout est très savamment dosé, claustrophobie, tension, humour, péripéties, tout ça au service de ce bon vieux principe de "plus c'est gros mieux ça passe"

Contrairement aux autre films de ce coffret que j'ai vu jusqu'à présent (Les 39 marches, Agent secret, les quatre de l'espionnage) la patte d'Hitchcock est cette fois-ci vraiment visible, que ce soit dans la mise en scène ou dans le pince-sans-rire de certaines situations et transitions.

Une famille dévoyée
5.7

Une famille dévoyée (1984)

Hentai kazoku: Aniki no yomesan

1 h 03 min. Sortie : juin 1984 (Japon). Comédie, Érotique

Film de Masayuki Suo

ZayeBandini a mis 3/10.

Annotation :

Hommage parodique et érotique au cinéma d'Ozu ? À part un running gag drôle et malaisant avec le passage des voisins ce film n'en fait absolument rien, à part énumérer les relations et tensions sexuelle au sein d'une famille.

C'est la première fois que je vois un pinku ayant aussi peu à raconter, et surtout aussi peu révolté.

Les Disciples de la 36ème Chambre
6.7

Les Disciples de la 36ème Chambre (1985)

Pi li shi jie

1 h 29 min. Sortie : 17 mai 1985 (Hong Kong). Arts martiaux, Comédie

Film de Liu Chia-Liang

ZayeBandini a mis 6/10.

Annotation :

Ce troisième film reprend un peu son souffle après un deuxième plutôt faiblard, mais applique tout de même plus ou moins la même recette. Ça se laisse très bien regarder, on se marre pas mal et les chorégraphies sont cool mais ça reste tout de même tellement en pilote automatique que c'en est assez oubliable.

Citizen Shaw

Citizen Shaw (1980)

52 min. Sortie : 16 mai 1980. Cinéma, Arts martiaux

Documentaire de Maurice Frydland

ZayeBandini a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Un documentaire de 1980 intéressant autant pour ce qu'il montre que pour ce qu'il est.

Il nous dresse le portrait de Sir Run Run Shaw, et à travers lui de la Shaw Brother, montrant ainsi à ceux qui ne l'auraient pas déjà imaginé que le studio était une immense ville-usine à divertissement. Le titre, référence au film de Welles, et contrairement à celui d'un récent doc sur Kitano, fait tout à fait sens, car Run Run Shaw, bien loin de se limiter à être un colossale poids lourd de la production cinématographique, était véritablement un magna, investissant dans absolument toutes les directions.

À travers le portrait de cette figure majeure le film tente de dépeindre ce qu'il peut de la société hongkongaise, et c'est peut-être là qu'il est le plus intéressant, car il date d'une époque où l'Asie était encore bien moins connu de l'occident qu'elle ne l'est aujourd'hui. Il se permet donc d'explorer un peu la ville, certainement sans trop savoir ce qu'il fait, et d'y poser un regard émerveillé par la découverte continuelle, ponctuant le tout de remarques censées être drôles du type "Aux studios de la Shaw Brother on fait du kung-fu à toutes les sauces, mais surtout à la sauce soja !"...bref, la vulgarisation culturelle d'hier peut être la remarque douteuse d'aujourd'hui ^^

Ce qu'il faut donc en retenir n'est peut-être pas dans le traitement du sujet mais dans ces instantanés d'Hong-Kong et de la fenêtre qu'ils ouvrent sur cette ville en la regardant depuis la France du tout début des années 80.

Red Rocket
6.7

Red Rocket (2021)

2 h 08 min. Sortie : 2 février 2022 (France). Comédie, Drame

Film de Sean Baker

ZayeBandini a mis 5/10 et a écrit une critique.

Le Désert rouge
7.3

Le Désert rouge (1964)

Il deserto rosso

1 h 57 min. Sortie : 27 octobre 1964. Drame

Film de Michelangelo Antonioni

ZayeBandini a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Dès le départ la fascination s'exerce, Monica Vitti en long manteau vert et panache capillaire plus foncé qu'à l'ordinaire, tirant sur le roux, marchant, un gamin à la main, aux abords d'une usine, dans une espèce de friche toxique, souillée par l'industrie à l'image des rapports humains par la société moderne.

Cette fascination ne cessera à aucun moment du film, de même que cette sensation de la voir déambuler tel un spectre hantant ce monde sans trop savoir qu'y faire, pourquoi y rester, ne parvenant jamais à communiquer avec autrui, même quand elle se met tout à fait à nu face à lui.

On la suivra donc, elle et son spleen terrible, arpentant des décors tous plus superbes, mystiques et désincarnés, vide pour la plupart, les uns que les autres.

En achevant sa tétralogie de l’incommunicabilité par ce passage à la couleur Antonioni fait en partie sortir son cinéma d'un certain aspect mythologique que lui conférait le noir et blanc sur ses films précédents pour le faire rentrer dans le domaine du mythe moderne, résolument ancré, tout en naviguant constamment aux abords de ses frontières, dans la réalité.

Identity
6.6

Identity (2003)

1 h 27 min. Sortie : 24 septembre 2003 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de James Mangold

ZayeBandini a mis 4/10.

Annotation :

Survival, whodunit, thriller pseudo psychologique... On comprend rapidement que le film pense pouvoir nous faire oublier qu'il est un peu creux en se renouvelant ainsi régulièrement, dans l'optique de surprendre son spectateur.

Si il parvient à intriguer la première fois, il reste trop gauche dans sa manière de faire pour que l'exercice fonctionne à la longue. Si l'on ajoute à ça des interprétations trop exaltées pour ne pas faire sourire, une réal à l'efficacité tout à fait standard et surtout des références en pagaille, toutes bien trop grandes pour lui, on fini par voir le générique de fin se lancer en se disant que non ce n'était pas une purge, mais tout de même fort moyen.

Introduction
6.5

Introduction (2021)

Inteurodeoksyeon

1 h 06 min. Sortie : 2 février 2022 (France). Drame

Film de Hong Sang-Soo

ZayeBandini a mis 7/10.

Annotation :

Beau sobre, lent, mettant en lumière la poésie dans l'ordinaire, on ne sait jamais trop quelle durée sépare chacun de ces trois chapitres, un peu comme si Introduction n'était rien d'autre qu'une rêverie dans des souvenirs.

Je n'aurai pas grand chose de plus intéressant à en dire, si ce n'est vous conseiller la critique de Procol Harum à son sujet:
https://www.senscritique.com/film/introduction/critique/265066287

Macadam Cowboy
7.6

Macadam Cowboy (1969)

Midnight Cowboy

1 h 53 min. Sortie : 15 octobre 1969 (France). Drame

Film de John Schlesinger

ZayeBandini a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

John Voight et Dustion Hoffman sont aussi épatants l'un que l'autre, le premier en cowboy d'opérette, naïf et opportuniste, le second en débrouillard s'effritant à vue d’œil, aussi têtu que farouchement indépendant.

Avec une mise en scène naturaliste, lorgnant sur le documentaire, typique de l'époque et d'une facture similaire à celle d'un Panique à Needle Park, John Schlesinger parvient à ne pas tomber dans un voyeurisme de la misère, sachant toujours quand cesser de la montrer, sans toutefois éviter de la regarder droit dans les yeux lorsqu'il le faut.

C'est là que le film est si habille, nous montrant tout cela sur le ton de l'ordinaire, l'air de dire "faites pas genre, vous les croisez tous les jours", le seul moment extraordinaire, venant casser la monotonie de la galère, étant cette fête visiblement données par des nantis cherchant à s'acoquiner, ou ne se rendant d'ailleurs même pas comte que leur confort, leur apparat et leurs excès peuplent la même ville, les même rues, qu'une misère crasse et morbide.

ZayeBandini

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