C'est en voyant la bande-annonce de ce film au cinéma que j'ai eu envie de le découvrir. Malheureusement pour moi il n'a pas eu un grand succès et c'est donc, dans une salle dans laquelle je ne m'étais jamais rendue (le Studio Galande dans le Vème arrondissement), que je suis allée le voir.


Je ne suis pas une grande fan de westerns normalement parce que j'ai l'impression que les intrigues sont toujours assez similaires cependant celui-là m'a plu par son point de vue soit celui d'un croque-mort.


Ce que j'ai apprécié notamment c'est le décor où se déroule l'histoire. Afin de le construire, le chef-décorateur John Leslie et son équipe se sont beaucoup inspirés des photographies d’époque pour tous les aspects visuels du film, plutôt que de se servir d’autres films du genre comme référence.


Aussi, aucun décor n’a été construit en studio. Tous les bâtiments qu’on voit dans le film – intérieurs et extérieurs – sont de véritables bâtiments qui ont souvent été bâtis en partie avec les techniques de construction de l’époque.


Le plus impressionnant dans tout ça c'est que, pour les extérieurs, Ivan Kavanagh et son équipe ont essentiellement tourné dans le Connemara, à l’ouest de l’Irlande, ce qui est difficilement devinable, à part peut-être pour son côté humide, brumeux et boueux.


Bon par contre, comme le film commence par la fin, je m'attendais à sa conclusion et j'avoue que cela m'a un peu déçue.


D'autre part, on sort de la salle avec une impression de néant et avec le moral au plus bas de par le fait que Never grow old est profondément négatif et noir.


Cela reste une oeuvre avec une identité particulièrement bien pensée, digne d'intérêt et inspirante. Comme quoi, il est encore possible de ré-inventer les genres.


Toutes mes critiques sont à retrouver sur mon blog :
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SybilleGuerriero
7

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le 8 mars 2020

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