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Le monde va mal. La guerre est au porte de l'Europe. C'est le bordel en France. On a besoin d'un héros qui casse des têtes. J'avais besoin d'un film bourrin qui défoule. Et de suite, Steven Seagal est apparu. Ce n'est le plus grand acteur du monde. Mais il casse des têtes, fait des clé de bras et ne fait jamais dans la dentelle. Steven/Nico flingue avant de dire bonjour. Il casse la gueule des dealers des le petit déjeuner.
J'ai l'air de plaisanter comme ça. Mais je l'aime mon Steven car ce n'est pas un poète. Il jouait dans des long métrages defouloir. Revoir Nico dans la période actuelle, ça fait du bien. Ça détend. Car ce film bourrin est réalisé avec beaucoup de panache par Andrew Davis. C'est quand même le réalisateur du fugitif, ce n'est pas un manchot ( jeu de mot pour les amateurs du long métrage avec Harrison Ford). Nico, c'est un cinéma reac, politiquement incorrecte, pas du tout subtile et bas de plafond mais c'est pour toutes ses raisons que j'aime Nico. En France, il serait bon de créer un tel personnage et de l'envoyer dans une banlieue difficile. Je rêve d'un tel film.