Ninja Assassin. Ça veut bien dire ce que ça veut dire. Il y a des ninjas et ce ne sont pas foncièrement des poètes comme chacun sait. Déjà, leur entraînement est d'une dureté extrême. Ensuite, cette meute de loups en plein combat déchaîne sa folie meurtrière à grands coups de décapitations, démembrements, geysers de sang.
Les combats font partie des plus gores que j'ai vu depuis longtemps. A brûle-pourpoint, peut-être depuis le diptyque Kill Bill en 2003/2004. Ses empoignades sont le principal attrait du film. L'histoire d'espionnage qui les enrobe avec ces deux agents d'Interpol n'est pas franchement intéressante. Pas plus que les phrases philosophiques du vieux maître censées justifier tout ce carnage et qui m'ont vite tapé sur le système. Parce que c'est vrai que vu comme ça, avec un proverbe ou une généralité, on peut tout expliquer.
Il faut aimer cette esthétique manga et cette violence extrême. Rien que l'introduction met immédiatement dans le bain. Je n'y étais pas spécialement préparé. Je le déconseille donc aux âmes sensibles.