Une production David Leitch avec ce qu'il faut de violence exagérée, joutes chorégraphiées et humour noir. J'avais bien aimé le précédent opus sorti en 2021 et là Timo Tjahjanto apporte son savoir-faire en terme d'action pure. Je me demande d’ailleurs s'il a eu les coudées franches comme sur L'Ombre rebelle, The Night Comes For Us ou Headshot qui étaient de vrais carnages.
Impossible de s'ennuyer donc devant un tel spectacle : Hutch casse des bouches à qui mieux-mieux souvent en s'aidant des éléments du décor. Ce qui renforce l'impact des coups et la douleur qu'éprouvent les ennemis. Ce qui est intéressant, c'est qu'Hutch n'est pas à proprement parler un artiste martial. Il se bat mais c'est souvent brouillon. Il se casse la gueule, se foire, donne des coups autant qu'il en ramasse. Ce n'est pas Jason Statham, Steven Seagal ou Iko Uwais, quoi.
Quant aux relations père-fils, elles sont un peu esquissés. Le fils est devenu meilleur que le père (dixit le père lui-même) et le petit-fils serait meilleur aussi. A voir, donc. Quant à la mère, si elle se désole des agissements de son mari, au fond, elle est présente pour soutenir son époux au lieu de prendre la tangente. Un peu de tendresse dans ce monde de brutes.