Tournage en Haute-Maurienne à 1500 mètres d'alitude, température autour de -25 degrés, comédiens ayant du mal à articuler leurs répliques à cause du froid, déplacements pour rallier les lieux de tournage en raquette, moto-neige, tire-fesse, cette collection de téléfilms policiers est une vraie aventure à elle seule.
Gerra reprend son rôle de profiler avec un balai dans le cul, toujours accompagné d'une gendarme du PGHM. Leur relation père-fille ou tonton-nièce (au choix) est le principal attrait de ce polar. Lui est plutôt taiseux, taciturne, elle, forte et indépendante. Il y aussi de superbes panoramas sur les massifs enneigés où le spectateur ressent bien la sensation de froid, de vide et de silence qui entoure ces vallées.
L'enquête est un peu plus différente que d'habitude. Elle mêle surnaturel et ésotérisme à travers une légende issue du folklore locale avec des figurines en forme de diable qui sont retrouvées sur les lieux des meurtres. La résolution est plus terre à terre. On reste sur des villages de haute montagne où ce n'est pas surprenant de voir que le meurtrier
est un gars du coin.