Oh, fuck yeah

Mine de rien, en l'espace d'une poignée de films, Jordan Peele s'est construit une excellente réputation en mélangeant allègrement cinéma de genre - horreur en l'occurence - avec un commentaire social toujours extrêmement malin et pertinent, c'était déjà le cas sur ses deux premiers long-métrages Get Out et Us et c'est encore une fois le cas avec Nope, dont ma note est le fruit d'une longue hésitation entre celle-ci et la note inférieure. Bon, faut dire aussi que l'attente était telle qu'il est plus facile d'être déçu.

En effet, en sortant de la salle, je devais reconnaître que j'avais passé un très bon moment même si je m'étais ennuyé par-ci ou par-là et que je ne voyais pas toujours le lien entre le sujet et les choix scénaristiques de Peele. Il aura fallu que je lise une analyse pour réaliser le lien organique entre les thèmes -notamment le rapport que le personnage de Steven Yeun avec sa gloire passée qu'il cherche à maintenir en vie - et leurs exécutions à l'écran et finalement me dire qu'il n'y avait aucune scène à jeter.

D'autant plus que le film est parsemé de scènes particulièrement intenses

le tout dans une ambiance rétro des plus réussies et souvent très inquiétante, porté par les performances très convaincantes et spontanés de Daniel Kaluuya et Keke Palmer.

Bref, si je lui ai préféré Get Out et Us, Nope n'en reste pas moins une preuve de plus de l'énorme talent de Jordan Peele, vivement le prochain!!