Passer du moyen au long métrage et d’Augustin à Augustin Roi du Kung Fu, ça passait bien et même très bien.
Mais là on se demande pourquoi on a cédé à « Jamais deux sans trois ».
Ça ne s’appelle pas Augustin Trois Empereur de je ne sais quoi et heureusement.
Jean-Chrétien Sibertin si original a pris de l’âge et perdu sa magie. Elle n’opère plus. L’inattendu se fait attendre et finalement il n’arrive pas même si Danielle Darrieux, pas toujours sympathique d’ailleurs, chante encore assez bien La folle Complainte.
Plus gênant : le sentiment d’une absence de mépris et d’un respect réel pour tous les personnages a disparu aussi. Il y a même parfois de la caricature avec les personnages de Franck et Raphael.
Seule séquence qui « surnage » : Arielle attrapée au filet dans la piscine du Ritz. Et c’est tellement trop peu qu’on peut se demander si ce n’est pas une œuvre de commande commandée par le succès des deux premiers volets de la trilogie.