OSS 117 - Rio ne répond plus... par Laurent Duverdier

OSS 117 : Rio ne répond plus

📅 Année : 2009

🎥 Réalisation : Michel Hazanavicius

🇫🇷 Pays : France

😂 Genre : Comédie

⭐ Ma note : 6/10

🕵️ Le pitch : Un agent secret arrogant et maladroit part en mission à Rio, où sa confiance inébranlable provoque autant de catastrophes que de situations hilarantes.

🎯 A voir parce que :

▸ La performance de Jean Dujardin, irrésistible en espion sûr de lui jusqu’au ridicule, offre un véritable festival de comédie.

▸ La mise en scène de Michel Hazanavicius réussit un pastiche parfaitement calibré des films d’espionnage des années 60.

▸ Les dialogues ciselés et absurdes ont donné naissance à plusieurs répliques devenues cultes.

▸ L’ambiance rétro, les costumes et les décors plongent dans un univers vintage à la fois élégant et délicieusement kitsch.

▸ L’humour joue constamment sur le décalage, entre naïveté volontaire et satire sociale, ce qui crée un ton unique.

▸ Le film fonctionne aussi bien comme comédie que comme hommage au cinéma d’époque, offrant plusieurs niveaux de lecture.

⚠️ Ce qui peut déplaire à certains :

▸ L’humour volontairement maladroit et politiquement incorrect peut déplaire ou sembler répétitif.

▸ Le rythme, parfois très posé, peut décontenancer ceux qui attendent une comédie d’action plus énergique.

▸ Le style parodique et référentiel nécessite de connaître un minimum les codes des films d’espionnage des années 50-60 pour tout apprécier.

▸ Certains gags reposent sur des clichés qui peuvent sembler datés ou trop appuyés.

🎞️ Dans le même style :

▸ OSS 117 : Le Caire, nid d'espions (2006) film de Michel Hazanavicius

La genèse du style, où le même héros navigue déjà entre maladresse, arrogance et satire des films d’espionnage.

▸ Austin Powers (Austin Powers: International Man of Mystery ; 1997) film de Jay Roach

Parodie d’espionnage rétro, avec gadgets absurdes et humour décalé sur les codes des années 60.

▸ Johnny English (2003) film de Peter Howitt

Espion maladroit et situations burlesques, où l’ineptie du héros prime sur la logique de la mission.

▸ Agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E. (The Man from U.N.C.L.E. ; 2015) film de Guy Ritchie

Mélange d’aventure, d’humour et d’esthétique rétro, hommage aux films et séries d’espionnage vintage.

▸ Kingsman : Services secrets (Kingsman: The Secret Service ; 2014) film de Matthew Vaughn

Ton parodique et exagéré, gadgets improbables et héros à l’assurance démesurée, reprenant l’esprit des parodies d’espionnage.

▸ Max la Menace (Get Smart ; 2008) film de Peter Segal

Version moderne d’un espion comique, confronté à des situations absurdes et des gadgets ridicules, dans la lignée des comédies d’espionnage classiques.